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L'Élysée dément les rumeurs d'une nouvelle dissolution et des élections anticipées en automne

Le président français Emmanuel Macron préside une réunion au palais de l'Élysée à Paris, le 3 avril 2025.
Le président français Emmanuel Macron préside une réunion au palais de l'Élysée à Paris, le 3 avril 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Rory Sullivan
Publié le
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La popularité d'Emmanuel Macron s'est considérablement améliorée ces dernières semaines sur fond de son activisme à l'international, ce qui, aux yeux de certains, pourrait le pousser à faire traduire cet avantage en chiffres dans l'Assemblée.

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Le bureau du président français Emmanuel Macron a démenti les informations selon lesquelles il envisage la possibilité de convoquer des élections anticipées plus tard dans l'année.

Dans un message publié sur X mercredi après-midi, le palais de l'Élysée a démenti la suggestion - rapportée pour la première fois par Bloomberg mardi - selon laquelle un vote pourrait être organisé dès l'automne.

"La présidence de la République dément cette information, comme elle l'avait déjà fait avant la publication de l'article", a écrit le compte officiel de l'Élysée sur X en référence à l'article de Bloomberg.

Toutefois, le message n'abordait pas directement l'affirmation de Bloomberg selon laquelle Macron et son cercle rapproché avaient récemment discuté de la possibilité d'un vote anticipé.

Le média américain assure dans un article publié mardi que le chef de l'État "a consulté ces dernières semaines des personnes de son premier cercle à propos d'un tel scénario".

L'idée serait de convoquer des élections législatives anticipées à l'automne ou en même temps que les municipales de mars 2026, pour tirer profit de l'actualité internationale qui "renforce sa popularité" sur la scène intérieure.

Le démenti de l'administration présidentielle intervient alors que la popularité du président français dans son pays a grimpé en flèche au cours des dernières semaines. Les sondages montrent que sa popularité a presque retrouvé les niveaux de soutien dont il jouissait avant de déclencher une élection éclair désastreuse l'année dernière.

Lors du vote anticipé de juillet dernier, M. Macron, qui a perdu sa majorité absolue en 2022, a échoué dans son pari de stopper l'élan de l'extrême droite.

La gauche du Nouveau Front populaire a remporté 182 des 577 sièges de l'Assemblée nationale, battant la coalition centriste Ensemble de M. Macron, qui en a obtenu 168. Le Rassemblement national, parti d'extrême droite, est arrivé en troisième position avec 143 sièges.

Depuis lors, le Parlement divisé du pays a été en proie à des troubles politiques, François Bayrou devenant le quatrième Premier ministre français de 2024 lorsqu'il a pris ses fonctions en décembre.

Emmanuel Macron, dont le dernier mandat s'achève en 2027, a déjà déclaré qu'il éviterait un autre scrutin éclair avant de quitter ses fonctions.

Le mois dernier, Marine Le Pen, la rivale de M. Macron, et 24 de ses collègues du Rassemblement national d'extrême droite ont été reconnus coupables d'avoir détourné des fonds de l'UE pour payer le personnel du parti.

En conséquence, Mme Le Pen s'est vu interdire de briguer un mandat politique pendant cinq ans. Toutefois, un tribunal français a déclaré qu'il devrait statuer sur son appel d'ici à la mi-2026, ce qui ouvrirait la voie à sa candidature à la présidence si elle était innocentée.

Sources additionnelles • Bloomberg, France Info, adaptation : Serge Duchêne

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