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Le sommet du G7 au Canada se termine sans accord majeur après le départ anticipé de Donald Trump

Les dirigeants du G7 posent pour la traditionnelle "photo de famille" lors du sommet du G7, à Kananaskis, en Alberta, au Canada, le lundi 16 juin 2025
Les dirigeants du G7 posent pour la traditionnelle "photo de famille" lors du sommet du G7, à Kananaskis, en Alberta, au Canada, le lundi 16 juin 2025 Tous droits réservés  Suzanne Plunkett/AP
Tous droits réservés Suzanne Plunkett/AP
Par Malek Fouda & Vincent Reynier
Publié le
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Le sommet de Kananaskis s'est conclu mardi soir par une déclaration générale dans laquelle les dirigeants du G7 ont unanimement convenu que l'Iran ne devait pas obtenir l'arme nucléaire, mais aucun accord concret n'a été annoncé sur les principales questions mondiales.

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Six dirigeants du Groupe des Sept - ou G7 - ont réaffirmé leur soutien à l'Ukraine et appelé à la désescalade entre Israël et l'Iran, mais ils ne sont parvenus à aucun accord significatif sur ces sujets et sur de nombreuses autres questions d'actualité.

Le sommet, qui s'est terminé mardi soir à Kananaskis, dans l'État canadien d'Alberta, a été quelque peu déraillé par le départ anticipé du président américain Donald Trump la veille, en raison de l'intensification du conflit israélo-iranien.

Des engagements sur les minerais essentiels et l'intelligence artificielle

Lors des sessions de clôture, le Premier ministre canadien Mark Carney, ainsi que les dirigeants du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon, étaient accompagnés du chef de l'OTAN Mark Rutte et du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Nous avons besoin du soutien de nos alliés et je suis là", a déclaré ce dernier. "Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Je pense que c'est très important. Mais pour cela, nous avons besoin de pression [sur Moscou]".

Les autres dirigeants ont convenu d'essayer ensemble de lutter contre ce qu'ils ont qualifié de politiques de "non-marché" qui pourraient compromettre l'accès mondial aux minerais essentiels.

Les dirigeants du G7, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen António Costa, à Kananaskis, le 16 juin 2025
Les dirigeants du G7, avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen António Costa, à Kananaskis, le 16 juin 2025 AP Photo/Mark Schiefelbein

Ils se sont également engagés à limiter les effets négatifs de l'intelligence artificielle sur l'emploi et l'environnement, tout en continuant à exploiter le potentiel de la "révolution technologique".

Des accords mineurs ont été conclus sur divers autres sujets, mais malgré l'intention affichée des dirigeants du G7 de faire preuve de solidarité sur les grandes questions mondiales, aucune condamnation commune de l'invasion de l'Ukraine par la Russie n'a été publiée, contrairement aux années précédentes.

Un haut fonctionnaire canadien qui a informé les journalistes lors du sommet a déclaré que Washington s'était opposé à une déclaration sur l'Ukraine dans le cadre de ses efforts visant à promouvoir les négociations avec la Russie.

La guerre en Ukraine au cœur des discussions

Volodymyr Zelensky devait initialement rencontrer Donald Trump en marge du sommet, mais cette entrevue a été annulée après que le président américain a décidé de quitter le sommet lundi soir, en invoquant l'escalade entre Israël et l'Iran.

Le président ukrainien a également annulé plusieurs événements prévus au Canada mardi soir après le sommet pour rentrer plus tôt à Kyiv, où les opérations de secours se poursuivent suite aux frappes russes qui ont fait des dizaines de morts en début de semaine.

En l'absence de Donald Trump, les six autres dirigeants du G7 ont tenu une longue session sur l'Ukraine et ont assuré Volodymyr Zelensky de leur soutien continu face à l'invasion russe.

Le Canada a également annoncé un nouveau plan d'aide à Kyiv de 1,27 milliard d'euros, qui concernera principalement des drones et des véhicules blindés.

Un sommet déraillé par l'escalade entre Israël et l'Iran

Le sommet de Kananaskis a été largement éclipsé par les affrontements de ces derniers jours entre Israël et l'Iran. L'État hébreu a lancé une campagne de bombardements aériens visant les installations nucléaires et étatiques iraniennes, tandis que Téhéran a riposté par des tirs de missiles et de drones.

Le président français Emmanuel Macron a mis en garde les États-Unis et d'autres puissances contre un changement de régime en Iran, suggérant que cela pourrait déstabiliser le Moyen-Orient dans son ensemble.

"Je pense que la plus grande erreur aujourd'hui serait de poursuivre un changement de régime en Iran par des moyens militaires, car cela conduirait au chaos", estime-t-il.

Avant de repartir à Washington lundi soir, Donald Trump s'était joint aux autres dirigeants pour publier une déclaration affirmant que l'Iran "ne pourra jamais avoir d'arme nucléaire" et appelant à une "désescalade des hostilités au Moyen-Orient, y compris un cessez-le-feu à Gaza".

Sources additionnelles • AP

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