"Concluez l'accord à Gaza. Récupérez les otages !!!" a écrit le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social dimanche matin.
Le président américain Donald Trump a appelé dimanche à des progrès dans les négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, après 20 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
De son côté, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué de "vastes possibilités régionales" à la suite de l'annonce d'un récent cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, affirmant vouloir "résoudre la question de Gaza et vaincre le Hamas".
Un haut conseiller de Benjamin Netanyahu est attendu à Washington dans les prochains jours pour discuter d'un cessez-le-feu. Donald Trump a insisté pour qu'un accord soit conclu "au cours de la semaine prochaine" afin de mettre fin à la guerre et d'obtenir la libération des otages toujours détenus par le Hamas.
Une visite du Premier ministre israélien aux États-Unis est également prévue, mais la date n'a pas encore annoncée.
"Nous sommes épuisés, nous sommes fatigués"
Les Palestiniens de Gaza accueillent ces annonces avec scepticisme, après plus d'un an et demi de frappes quasi-ininterrompues qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles.
"Depuis le début de la guerre, ils nous le promettent : libérez les otages et nous arrêterons la guerre", déclare Abdel Hadi Al-Hour, un Palestinien réfugié à Deir al-Balah.
"Ils n'ont pas arrêté la guerre. Nous avons libéré les otages et la guerre a repris. Nous sommes fatigués des déplacements, des souffrances, de la faim, de la pauvreté".
"Aujourd'hui, nous menons une guerre depuis plus de deux ans et nous entendons parler d'une trêve, de la fin de la guerre, d'un cessez-le-feu, d'un accord", déclare un autre homme déplacé, Karam Abu Mueliq.
"Même lorsque l'accord a été conclu, nous sommes retournés à la guerre. Nous ne voulons pas de paroles, nous voulons des actes".
"C'est un rêve pour nous, pour les habitants de Gaza", a déclaré Mahmoud Wadi, un réfugié du nord de la bande de Gaza. "Nous sommes épuisés, nous sommes fatigués. Nous espérons que la guerre prendra fin. C'est un rêve".
"La chose la plus importante est que la guerre s'arrête, que la famine cesse, que les effusions de sang cessent", conclut-il.