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"Pas l'intention de contrôler la bande de Gaza à long terme", dit le chef de la diplomatie israélienne

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s'exprime lors d'une visite au Mémorial de l'Holocauste à Berlin, en Allemagne, le jeudi 5 juin 2025.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s'exprime lors d'une visite au Mémorial de l'Holocauste à Berlin, en Allemagne, le jeudi 5 juin 2025. Tous droits réservés  Kay Nietfeld/dpa via AP
Tous droits réservés Kay Nietfeld/dpa via AP
Par Euronews
Publié le Mis à jour
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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a déclaré à Euronews que son pays n'avait pas l'intention de contrôler la bande de Gaza à long terme.

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Dans une interview exclusive accordée à Euronews, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, affirme que son pays n'a "aucune intention" de contrôler la bande de Gaza à long terme.

"Nous n'avons pas l'intention de le faire", dit-il. "En ce qui concerne la bande de Gaza, nous n'avons que des préoccupations d'ordre sécuritaire."

Gideon Sa'ar ajoute que le Hamas "ne peut pas contrôler la bande de Gaza" et "ne peut pas faire partie de l'avenir de Gaza".

"Si le Hamas est prêt à déposer les armes, s'il est prêt à démilitariser la bande de Gaza, nous pouvons le faire par la voie politique", a-t-il déclaré.

Gideon Sa'ar a également jugé "ridicules" les critiques de plusieurs pays occidentaux selon lesquelles la réponse militaire d'Israël à Gaza est disproportionnée.

"Que diriez-vous de l'attaque occidentale contre l'EI (le groupe dit État islamique) qui a détruit l'EI ? Était-elle proportionnée ?", a-t-il demandé.

"Israël devrait accepter l'existence de cet État terroriste, à un kilomètre de ses communautés. Quelles sont les proportions dans ce cas ? Cet État terroriste doit être éliminé en tant qu'État."

Le ministre israélien est à Bruxelles pour participer à la réunion ministérielle UE-Voisinage sud, visant à approfondir la coopération de l'UE avec Israël ainsi qu'avec neuf autres partenaires du sud, dont les territoires palestiniens, la Syrie et la Libye.

C'est la première fois qu'Israël et les territoires palestiniens seront représentés à un haut niveau à Bruxelles depuis les attentats du Hamas du 7 octobre et la campagne militaire israélienne qui a suivi à Gaza.

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