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Le Canada et Malte envisagent de reconnaître un État palestinien en septembre

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand, s'adresse à l'Assemblée générale des Nations unies, le lundi 28 juillet 2025.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand, s'adresse à l'Assemblée générale des Nations unies, le lundi 28 juillet 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Richard Drew)
Tous droits réservés AP Photo/Richard Drew)
Par Evelyn Ann-Marie Dom
Publié le Mis à jour
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Cette annonce fait suite à celles de la France et du Royaume-Uni, qui ont également annoncé une reconnaissance formelle lors de l'Assemblée générale des Nations unies prévue en septembre.

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Le Canada et Malte ont tous deux annoncé mercredi qu'ils prévoyaient de reconnaître officiellement un État palestinien en septembre.

"La coopération internationale est essentielle pour garantir une paix et une stabilité durables au Moyen-Orient, et le Canada fera de son mieux pour contribuer à cet effort. Le Canada s'est depuis longtemps engagé en faveur d'une solution à deux États - un État palestinien indépendant, viable et souverain vivant côte à côte avec l'État d'Israël dans la paix et la sécurité" a déclaré le Premier ministre canadien Mark Carney lors de sa conférence de presse.

En franchissant le pas de la reconnaissance, le Canada est motivé par sa conviction "de longue date" en faveur d'une solution à deux États au conflit israélo-palestinien qui dure depuis des décennies, a justifié son Premier ministre. "Cette possibilité d'une solution à deux États s'érode sous nos yeux", a-t-il encore déclaré, en faisant référence à "l'incapacité persistante" d'Israël à empêcher une catastrophe humanitaire à Gaza, ainsi qu'à l'expansion des colonies en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée par l'État hébreu.

Mais, comme Londres, Ottawa pose certaines conditions au préalable : elle réclame notamment l'organisation des élections générales en 2026, et de ne pas militariser l’État palestinien. Mark Carney a aussi précisé que le Hamas ne pourra jouer aucun rôle dans ce futur gouvernement - et qu’il doit libérer tous les otages.

La reconnaissance officielle d'un État palestinien intervient alors que l'Europe s'efforce à nouveau de faire pression sur Israël pour qu'il mette un terme à ses opérations militaires et son blocus humanitaire contre Gaza.

Plusieurs hauts représentants se sont réunis dans le cadre d'une conférence des Nations unies sur une solution à deux États, à laquelle Israël s'est opposé et a donc boycotté la réunion. Les États-Unis, proche allié de Tel-Aviv, étaient également absents.

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