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La Turquie fournira des armes et un soutien à la Syrie

Deux officiers de l'armée syrienne inspectent le site d'une frappe israélienne sur une base aérienne militaire près de Hama, le 3 avril 2025.
Deux officiers de l'armée syrienne inspectent le site d'une frappe israélienne sur une base aérienne militaire près de Hama, le 3 avril 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Gavin Blackburn
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Le gouvernement intérimaire syrien est confronté à des difficultés croissantes pour rétablir l'ordre après près de 14 ans de guerre civile, à la suite de l'éviction de l'ancien président Bachar el-Assad par les forces rebelles dirigées par les islamistes en décembre.

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La Turquie fournira des armes, des équipements militaires et un soutien logistique à la Syrie dans le cadre d'un accord de défense récemment signé, ont déclaré jeudi des responsables du ministère turc de la défense.

Cette annonce intervient un jour après que le ministre turc de la défense, Yasar Guler, et le ministre syrien de la défense, Murhaf Abu Qasra, ont signé un protocole d'accord pour la coopération en matière de formation et de conseil militaires, renforçant ainsi le soutien de la Turquie au gouvernement intérimaire de la Syrie.

Le mois dernier, la Syrie a demandé l'aide de la Turquie pour renforcer ses capacités de défense à la suite de violences sectaires dans le pays, qui ont également entraîné l'intervention d'Israël.

Dans le cadre de cet accord, la Turquie partagera ses "connaissances et son expérience" et fournira des équipements militaires, des systèmes d'armes et du matériel logistique pour aider à renforcer les capacités du pays, ont déclaré des responsables du ministère turc de la défense.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan (à gauche), est assis aux côtés du président par intérim syrien Ahmad Al-Sharaa à Damas, le 7 août 2025
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan (à gauche), est assis aux côtés du président par intérim syrien Ahmad Al-Sharaa à Damas, le 7 août 2025 AP Photo

Le gouvernement intérimaire de la Syrie est confronté à des difficultés croissantes pour rétablir l'ordre après près de 14 ans de guerre civile, à la suite de l'éviction de l'ancien président Bachar el-Assad par les forces rebelles dirigées par les islamistes en décembre.

Dernièrement, des centaines de personnes ont été tuées lors d'affrontements dans la province méridionale de Suwayda entre les forces gouvernementales et les tribus bédouines locales, d'une part, et les combattants de la minorité druze, d'autre part.

La Turquie a soutenu la nouvelle administration syrienne, formée en grande partie par des rebelles qu'Ankara a soutenus pendant la guerre civile.

Mercredi, le ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, a mis en garde Israël et les combattants kurdes contre les actions qui menacent la stabilité de la Syrie, les accusant de saper les efforts de rétablissement du pays.

Des combattants bédouins dans le village de Busra al-Harir, le 22 juillet 2025.
Des combattants bédouins dans le village de Busra al-Harir, le 22 juillet 2025. AP Photo

Lors d'une conférence de presse à Ankara, M. Fidan a accusé les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliées des États-Unis et dirigées par les Kurdes, de retarder la mise en œuvre d'un accord conclu en mars pour fusionner avec l'armée syrienne.

La semaine dernière, des représentants des différents groupes ethniques et religieux de Syrie ont tenu une conférence à Hassakeh et ont appelé à la formation d'un État décentralisé et à la rédaction d'une nouvelle constitution qui garantisse le pluralisme religieux, culturel et ethnique.

Le gouvernement syrien a critiqué cette réunion et a affirmé que parmi les participants se trouvaient des personnes ayant des ambitions sécessionnistes.

Il a déclaré qu'en conséquence, il n'avait plus l'intention de participer aux pourparlers prévus avec les FDS à Paris, qui avaient été convenus à la fin du mois de juillet. Aucune date n'a encore été fixée pour ces discussions.

Sources additionnelles • AP

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