Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à davantage de sanctions et de garanties de sécurité pour mettre fin à l'invasion menée par la Russie.
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Au moins 14 personnes ont été blessées dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une nouvelle attaque de missiles et de drones russes de grande envergure contre l'Ukraine, a déclaré Volodymyr Zelensky mercredi.
Parmi les blessés de l'attaque contre la ville d'Okhtyrka, dans la région de Soumy, au nord-est de l'Ukraine, figure une famille avec un bébé et deux enfants en bas âge, ajoute le président ukrainien.
"La Russie continue de manifester ses craintes par des actes de pur terrorisme à travers l'Ukraine, ciblant une fois de plus les maisons des familles et leurs enfants endormis", a par ailleurs écrit sur X la nouvelle Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko.
La frappe a visé un quartier résidentiel, endommageant treize maisons privées, précise-t-elle.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a lancé 93 drones et un nombre indéterminé de missiles, dont 62 drones et un missile ont été abattus. Au total, 20 sites ont été frappés.
Kyiv dénonce "des frappes démonstratives"
Volodymyr Zelensky déclare que d'autres frappes aériennes "ont visé les régions de Tchernihiv, Kharkiv et Poltava", dans le nord du pays.
Le dirigeant ukrainien a également indiqué que Moscou avait frappé une station de distribution de gaz dans la région d'Odessa, dans le sud de l'Ukraine. Ce bombardement s'inscrit dans une intensification des attaques russes contre les infrastructures énergétiques.
"Il s'agit là de frappes démonstratives qui ne font que confirmer la nécessité de faire pression sur Moscou, d'imposer de nouvelles sanctions et de nouveaux droits de douane jusqu'à ce que la diplomatie soit pleinement efficace", a déclaré Volodymyr Zelensky sur X.
"Nous avons besoin de garanties de sécurité solides pour assurer une paix vraiment fiable et durable".
Négociations de paix
Ces attaques interviennent alors que les efforts diplomatiques se multiplient en vue d'un accord pour mettre fin à la guerre en l'Ukraine, qui dure depuis maintenant trois ans et demi.
Vendredi dernier, Donald Trump a rencontré Vladimir Poutine en Alaska et a ensuite annoncé que le président russe était ouvert à l'idée de garanties de sécurité pour l'Ukraine, sans donner plus de détails.
En début de semaine, Volodymyr Zelensky a également rencontré le président américain, aux côtés de dirigeants européens, à Washington. Si la réunion a été nettement plus cordiale que la première rencontre entre les deux hommes, au mois de février, elle n'a cependant abouti à aucune annonce concrète.
Le locataire de la Maison Blanche a depuis assuré qu'aucune troupe américaine ne serait déployée en Ukraine, et qualifié "d'impossibles" les espoirs de Kyiv de rejoindre l'OTAN et de récupérer la péninsule de Crimée, annexée unilatéralement par la Russie en 2014.
Quant à Vladimir Poutine, il ne se montre ouvert à aucun compromis sur ses revendications territoriales, alors que son armée contrôle environ 20 % du territoire ukrainien et continue à progresser dans l'est du pays.