La mobilisation, qui intervient alors que la France et plusieurs pays s'apprêtent à reconnaître l'État de Palestine à l'Assemblée Générale de l'ONU a rassemblé les secteurs du public et du privé et été particulièrement suivie dans les services publics, notamment l'Éducation et la Santé.
En Italie, des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues lundi à l'occasion de la grève organisée par plusieurs syndicats de gauche (USB, CUB, USI-CIT et SGB) pour dénoncer la guerre à Gaza et soutenir la flottille internationale Sumud, en route pour l'enclave afin d'y distribuer de l'aide alimentaire.
Cette mobilisation intervient alors que le France et plusieurs pays s'apprêtent reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations Unis, à New York.
Une grève particulièrement suivie dans les services publics
La journée de grève, mobilisant les secteurs du public comme du privé, a été particulièrement suivi par les secteurs des transports, de l'Éducation, de la Santé et les services publics.
Des rassemblements ont eu lieu dans près de 75 villes, avec une forte participation étudiante.
Près de 100 000 personnes ont défilé au sein de la capitale italienne, à Rome, selon les organisateurs, tandis que la préfecture a recensé 20 000 participants. Des étudiants ont notamment tentent d'occuper la faculté de lettres de l'université La Sapienza.
Affrontements à Milan
À Milan, un groupe de manifestants a tenté de forcer l’entrée du centre commercial Galleria delle Carrozze et a été délogé par la police, à coups de matraque et de gaz lacrymogène.
La Première Ministre Giorgia Meloni a condamné "des violences et des destructions qui n’ont rien à voir avec la solidarité à Gaza".
Le mouvement de gauche Cinq Etoiles qui a pris part à la mobilisation, a également condamné "les actes de violence de quelques fauteurs de troubles" tout en saluant "une mobilisation massive et pacifique, qui a redonné conscience à un pays qui refuse de se taire face à ce qui se passe."