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YouTube va payer 21 millions d'euros pour régler un contentieux avec Donald Trump

DOSSIER - Un panneau YouTube est visible près du siège de la société à San Bruno (Californie), le mercredi 12 mars 2025.
DOSSIER - Un panneau YouTube est visible près du siège de la société à San Bruno (Californie), le mercredi 12 mars 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Jeff Chiu, file
Tous droits réservés AP Photo/Jeff Chiu, file
Par Euronews avec AP
Publié le
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Donald Trump avait intenté une action en justice contre Meta et X, anciennement Twitter, après que les plateformes médiatiques eurent suspendu son compte à la suite des émeutes du 6 janvier au Capitole, en 2021. Meta et X ont accepté au début de l'année de payer pour régler les poursuites.

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YouTube a accepté de payer 24,5 millions de dollars (20,9 millions d'euros) pour régler un procès que le président américain Donald Trump avait intenté à l'entreprise en 2021, lorsque celle-ci avait suspendu le compte de M. Trump à la suite des émeutes du 6 janvier au Capitole. Le compte de M. Trump a été rétabli depuis 2023.

Donald Trump avait également poursuivi X, anciennement connu sous le nom de Twitter, Facebook et Meta Platforms. Lorsque la plainte a été déposée pour la première fois il y a plus de quatre ans, les experts juridiques ont prédit que les poursuites étaient vouées à l'échec. Toutefois, Meta et X ont accepté de payer pour régler les poursuites au début de l'année (en anglais).

Selon les documents judiciaires déposés lundi, 22 millions de dollars (18,8 millions d'euros) seront versés au Trust for the National Mall et à la construction d'une salle de bal à la Maison Blanche. Les 2,5 millions de dollars (2,1 millions d'euros) restants seront versés à d'autres plaignants impliqués dans l'affaire, dont l'auteure américaine Naomi Wolf et l'American Conservative Union.

Les deux PDG d'Alphabet, la société mère de Google, et de Meta, ainsi que d'autres dirigeants du secteur technologique, ont soutenu M. Trump lors de sa seconde investiture en janvier, ce qui a conduit de nombreuses personnes à penser que le secteur était prêt à travailler plus étroitement avec le président que lors de sa première administration.

La plateforme de vidéo en ligne n'a pas admis avoir commis des actes répréhensibles, et le règlement ne constitue pas une reconnaissance de responsabilité, selon le dossier. Google a refusé de commenter les raisons de ce règlement.

Le président américain a intenté des centaines d'actions en justice au cours de sa seconde administration, dont plusieurs contre des entreprises de médias.

Au début du mois, il a intenté une action en diffamation de 15 milliards de dollars (13,8 milliards d'euros) contre le New York Times et quatre de ses journalistes, quelques mois après avoir intenté une action en justice contre le Wall Street Journal.

M. Trump a déclaré que le journal était un "porte-parole virtuel" du "parti démocrate" de gauche radicale et l'a accusé de "diffuser des informations fausses et diffamatoires" sur lui, sa famille et son entreprise.

En juillet, Paramount a décidé de verser à M. Trump 16 millions de dollars (13,7 millions d'euros) pour régler un procès concernant le montage du célèbre programme d'information "60 Minutes" de CBS et, en décembre 2024, ABC News a accepté de verser 15 millions de dollars (12,8 millions d'euros) pour régler une affaire de diffamation contre le président des États-Unis.

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