Ces pourparlers devraient s’appuyer sur le plan de Donald Trump, destiné à mettre fin à la guerre à Gaza. Le secrétaire d'État américain Marco Rubio appelle Israël à cesser de bombarder l'enclave, estimant un échange d'otages et de prisonniers "impossible" tant que les combats se poursuivent.
Des discussions entre Israël et le Hamas doivent se tenir ce lundi en Égypte, dans la ville de Sharm el Sheikh.
Organisées sous la médiation de responsables égyptiens et qataris et de l'envoyé spécial américain Steve Witkoff, ces pourparlers devraient s’appuyer sur le plan du président américain Donald Trump, destiné à mettre fin à la guerre à Gaza. Ce plan, en 21 points, prévoit notamment la libération de tous les otages, le démantèlement du Hamas et la mise en place d’un gouvernement de surveillance provisoire dirigé par l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair.
La délégation israélienne sera dirigée par le principal négociateur Ron Dermer, tandis que celle du Hamas sera conduite par le négociateur en chef du groupe islamiste, Khalil al-Hayya.
Ce vendredi, le Hamas s’est dit prêt à procéder à un échange immédiat d’otages et de prisonniers avec Israël, tout en exprimant des réserves sur certaines dispositions du plan, qui nécessiteraient, selon le groupe, "des consultations supplémentaires".
S'adressant à Euronews dimanche, Benjamin Netanyahu a critiqué l'acceptation partielle du plan de Donald Trump par le Hamas, affirmant que le groupe islamiste palestinien devait accepter tous les termes sans délai pour que la paix se matérialise.
L'administration américaine estime toutefois l'acceptation du plan par le Hamas comme une victoire. Alors que Donald Trump exige une avancée rapide des discussions, le secrétaire d’État américain Marco a appelé Israël à cesser les bombardements à Gaza, estimant qu’"il serait impossible de procéder à un échange tant que les combats se poursuivraient."