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Un destroyer américain accoste à Trinité-et-Tobago, le Venezuela dénonce une "provocation inutile"

Le destroyer USS Gravely arrive à quai pour des exercices militaires à Port-d'Espagne, à Trinité-et-Tobago, le dimanche 26 octobre 2025
Le destroyer USS Gravely arrive à quai pour des exercices militaires à Port-d'Espagne, à Trinité-et-Tobago, le dimanche 26 octobre 2025 Tous droits réservés  AP Photo/Robert Taylor
Tous droits réservés AP Photo/Robert Taylor
Par Jeremiah Fisayo-Bambi & Vincent Reynier & AP
Publié le
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Des représentants de l'île des Caraïbes et des États-Unis ont annoncé que l'imposant navire de guerre resterait à Trinité jusqu'à jeudi, permettant aux deux pays de mener des exercices d'entraînement.

Un navire de guerre américain est arrivé dimanche dans la capitale de Trinité-et-Tobago, Port-d'Espagne, alors que l'administration Trump renforce la pression militaire sur le Venezuela voisin et son président Nicolás Maduro.

L'arrivée de l'USS Gravely, un destroyer à missiles guidés, s'ajoute à celle du porte-avions USS Gerald R. Ford, qui se rapproche actuellement du Venezuela.

Tensions croissantes entre Washington et Caracas

Le président américain Donald Trump a accusé Nicolás Maduro d'être le chef de la bande criminelle organisée Tren de Aragua, sans fournir de preuves. Le président vénézuélien dénonce quant à lui une tentative du gouvernement américain d'initier "une nouvelle guerre éternelle" contre son pays.

Des représentants du gouvernement de Trinité-et-Tobago et des États-Unis ont annoncé que l'énorme navire de guerre resterait en place jusqu'à jeudi, permettant aux deux pays de mener des exercices d'entraînement.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro montre une carte lors d'une conférence de presse à Caracas, au Venezuela, le 15 septembre 2025
Le président vénézuélien Nicolas Maduro montre une carte lors d'une conférence de presse à Caracas, au Venezuela, le 15 septembre 2025 AP Photo/Jesus Vargas

La chargée d'affaires de l'ambassade des États-Unis, Jenifer Neidhart de Ortiz, a déclaré dans un communiqué que ces exercices visaient à "faire face à des menaces communes telles que la criminalité transnationale et à renforcer la résilience grâce à la formation, aux missions humanitaires et aux efforts de sécurité".

Un haut responsable militaire de Trinité-et-Tobago a déclaré à l'Associated Press que la décision n'avait été prise que récemment.

Les Trinidadiens protestent contre la présence d'un navire de guerre américain

Dans le même temps, de nombreux habitants de Trinité-et-Tobago critiquent l'accostage du navire de guerre dans la ville.

Lors d'une récente manifestation devant l'ambassade des États-Unis, David Abdulah, chef du parti politique Movement for Social Justice, estime que Trinité-et-Tobago n'aurait pas dû autoriser le navire de guerre à pénétrer dans ses eaux.

"Il s'agit d'un navire de guerre à Trinité, qui sera ancré ici pendant plusieurs jours à quelques kilomètres du Venezuela alors qu'il y a une menace de guerre", a-t-il déclaré. "C'est une abomination".

Malgré les protestations, Kamla Persad-Bissessar, la Première ministre de Trinité-et-Tobago, demeure une fervente partisane de la présence militaire américaine et des récentes frappes sur des bateaux soupçonnés de trafic de drogue dans les eaux au large du Venezuela.

Le Venezuela dénonce une "menace sérieuse" pour sa sécurité

Le CARICOM, un bloc commercial régional composé de 15 pays des Caraïbes, a appelé au dialogue.

Trinité-et-Tobago est membre du groupe, mais Kamla Persad-Bissessar estime que la région n'est pas une zone de paix, citant le nombre de meurtres et d'autres crimes violents.

L'arrivée du navire de guerre intervient une semaine après que l'ambassade des États-Unis à Trinité-et-Tobago a conseillé aux Américains de se tenir à l'écart des installations du gouvernement américain dans le pays. Les autorités locales ont déclaré que cet avertissement avait été motivé par une menace contre des Américains.

Dimanche, le Venezuela a déclaré que la "conduite dangereuse d'exercices militaires" dans les eaux d'un pays voisin constituait une "menace sérieuse" pour la région des Caraïbes et une "provocation hostile", selon un communiqué du ministère vénézuélien des Affaires étrangères.

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