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Passants fauchés à Oléron : "Un périple volontaire de 35 minutes", indique Laurent Nuñez

Archive : des policiers bloquent une rue après la découverte d'une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale à Saint-Denis, 7 mars 2025.
Archive : des policiers bloquent une rue après la découverte d'une bombe non explosée datant de la Seconde Guerre mondiale à Saint-Denis, 7 mars 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Christophe Ena
Tous droits réservés AP Photo/Christophe Ena
Par Euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Le bilan révisé est de cinq blessés, dont deux graves, mais sans pronostic vital engagé, selon les autorités. Le suspect, un Français de 35 ans, a été placé en garde à vue pour tentative d'assassinat. Le mobile doit encore être déterminé.

Ce mercredi matin, à 8 h 45, une voiture a fauché plusieurs personnes sur l'île d'Oléron. L'automobiliste "a percuté volontairement plusieurs piétons et vélos sur une route entre Dolus d’Oléron et Saint-Pierre d’Oléron", a annoncé le procureur de la République à La Rochelle, Arnaud Laraize. Ce dernier a fait état de dix blessés dont quatre dans un état grave.

En début d'après-midi, le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a précisé qu'il y avait finalement cinq blessés, dont deux graves, mais sans pronostic vital engagé.

Sur demande du chef du gouvernement, le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place en urgence pour apporter son "soutien" aux victimes. Lors de sa prise de parole, il a insisté sur le caractère "volontaire" de l'acte de l'automobiliste.

"Cinq personnes ont été renversées" en 35 minutes, a-t-il expliqué. Deux victimes "sont toujours en urgence absolue", dont une femme de 22 ans "qui a subi de multiples traumatismes". Il a ajouté que d'autres personnes, présentes sur les lieux, sont "impactées" psychologiquement.

Un suspect connu pour des délits de droit commun

Laurent Nuñez a également assuré que le suspect ne s'était pas "laissé faire" lors de son interpellation et a "mis le feu à son véhicule" dans lequel "il pourrait y avoir deux ou trois bouteilles de gaz", a-t-il ajouté, précisant que l'enquête le confirmera. "Les gendarmes ont dû faire usage de la force et d'un pistolet à impulsion électrique pour pouvoir l'interpeller", a-t-il poursuivi.

Lors de son interpellation, l'homme a crié "Allah Akbar", a confirmé Laurent Nuñez. Sur place, "une vice-procureure du parquet national antiterroriste est présente comme observateur", a-t-il ajouté. Mais pour le moment, la qualification terroriste de l'acte n'est pas avancée par le ministre."Des perquisitions et des études téléphoniques portant sur son parcours auront lieu et c'est au vu de ces éléments que le parquet se prononcera sur la saisie, ou non, du Pnat", a expliqué le ministre de l'Intérieur.

Selon le procureur de La Rochelle, le suspect est "un homme de 35 ans, habitant d’Oléron." Il est connu pour plusieurs délits de droit commun, dont "violences" et "atteintes aux biens". L'homme a été placé en garde à vue pour "tentatives d’assassinats". Il serait inconnu au fichier des personnes radicalisées (FSPRT). Des informations confirmées par Laurent Nuñez lors de sa prise de parole.

"On ne comprend pas très bien", ajoute le maire de Dolus-d'Oléron, Thibault Brechkoff. "On est extrêmement choqués." La cellule de crise de la commune a été activée.

Une collaboratrice du député RN de Charente Maritime Pascal Markowsky a été évacuée "en urgence absolue", a indiqué, dans un tweet, Laure Lavalette, porte-parole du parti de l'extrême droite à l'Assemblée. Une information confirmée par le parlementaire lors de la prise de parole de Laurent Nuñez.

Sébastien Lecornu a lui-même évoqué dans une réunion avec des élus ce matin être "préoccupé" par la situation. Depuis son avion en direction du Brésil, le président de la République Emmanuel Macron "suit la situation sur l’île d’Oléron".

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