Depuis son entrée en fonction, Keir Starmer a eu du mal à tenir sa promesse phare de croissance économique. D'après un sondage YouGov du 3 novembre, 73% des Britanniques ont une opinion défavorable du locataire actuel de Downing Street.
C'est une rumeur qui enfle au Royaume-Uni ces dernières semaines : le Premier ministre Keir Starmer, dont la côte de popularité est au plus bas, ferait l'objet d'un "putsch" au sein de son propre cabinet, et devrait être bientôt renversé par son ministre de la Santé, Wes Streeting.
Lors d'une interview sur la chaîne britannique Sky News ce mercredi, le principal intéressé met les choses au clair : selon lui, une telle mesure aurait des conséquences désastreuses pour l'économie et la réputation internationale du pays. Il réclame la démission des personnes responsables de ces allégations.
"Je ne comprends pas comment on peut penser qu'il est utile au Premier ministre de suggérer qu'il se bat pour son poste à un moment où, la dernière fois que je l'ai vu lundi soir pour parler de la violence contre les femmes et les filles et de la manière dont nous la combattons, il se bat pour le pays et essaie de le sortir du gâchis absolu dont nous avons hérité" a déclaré Wes Streeting lors de son interview.
Depuis son entrée en fonction en juillet dernier, Keir Starmer est au plus bas dans les sondages et fait face à la montée du parti d’extrême droite Reform UK, dirigé par Nigel Farage, en tête des intentions de vote depuis plusieurs mois. D'après un sondage YouGov du 3 novembre, 73% des Britanniques ont une opinion défavorable du locataire actuel de Downing Street.
Alors que l'économie est à la peine, les médias britanniques ne cessent de spéculer sur les mesures impopulaires que la ministre des Finances Rachel Reeves pourrait annoncer le 26 novembre lors de la présentation du Budget, dont de nouvelles augmentations de taxes, après de fortes hausses d'impôts cette année, notamment sur les entreprises.