Le chancelier autrichien met en garde la Grèce contre un éventuel échec des négociations avec ses créanciers. Werner Faymann est attendu aujourd’hui
Le chancelier autrichien met en garde la Grèce contre un éventuel échec des négociations avec ses créanciers. Werner Faymann est attendu aujourd’hui à Athènes. Il est le premier dirigeant européen à rendre visite au gouvernement d’Alexis Tsipras. “J’apporte mon soutien au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour qu’il trouve un accord et pour exiger le respect de certaines conditions”, a déclaré hier le chef du gouvernement autrichien. “Nous devons absolument trouver un plan sur le long-terme, et tenir compte des besoins nécessaires pour le mettre en place. Quiconque souhaite investir en Grèce doit savoir qu’il investit dans un pays où l’euro sera encore la monnaie du pays d’ici un an.”
De son côté, le chef du gouvernement grec cherchait, hier, du soutien auprès des membres de son parti, Syriza. “Camarades, je pense que nous sommes dans la dernière ligne droite. Certains pourraient dire que c’est maintenant que les véritables négociations commencent. C’est maintenant que les capacités et la détermination du gouvernement grec seront jugées, son engagement ferme à atteindre son objectif, qui est de trouver une solution équitable.”
Si la plupart des Grecs restent prudemment confiants, la presse hellène s’inquiète de ce qu’elle qualifie de spirale infernale des négociations entre Athènes et ses créanciers à la veille d’un sommet de l’Eurogroupe.
Avec AFP, APTN et Associated Press