Malgré la tempête de neige qui s’abat sur le Nord-Est des Etats-Unis, la Banque centrale américaine a maintenu sa réunion qui doit durer jusqu‘à mercredi soir.
Malgré la tempête de neige qui s’abat sur le Nord-Est des Etats-Unis, la Banque centrale américaine a maintenu sa réunion qui doit durer jusqu‘à mercredi soir. Tout semble indiquer l’annonce prochaine d’une nouvelle hausse de ses taux directeurs. Une hausse d’un quart de point pour la troisième fois depuis 2015.
Il y a dix jours, Janet Yellen, la présidente de la Fed, avait jugé qu’une hausse en mars serait “probablement justifiée”, compte tenu de l’amélioration du marché de l’emploi et de la progression de l’inflation.
Les derniers chiffres publiés vendredi sont venus lever les dernières doutes. Les créations d’emplois ont été bien supérieures aux attentes, et le taux de chômage a encore reculé, à 4,7 %.
“Quand l‘économie s’améliore, un relèvement des taux est possible mais le plus important, c’est ce qui vient après. Je suis convaincu que Mme Yellen continue à jouer son jeu des taux. Personne ne doit avoir peur d’une nouvelle hausse brutale. Sa modification des taux va être homéopathique, inoffensive parce qu’elle sait parfaitement qu’au vu de la dette mondiale, une forte hausse des taux n’est pas raisonnable”, estime Robert Halver, analyste économique chez Baader Bank.
La Bourse de New York, dont l’activité est aussi ralentie par la tempête de neige, a ouvert en légère baisse ce mardi, sans prendre de risque. Le Nasdaq reculait d’un quart de points et le S&P 500 de trois décimales dans les premières minutes. Les investisseurs anticipent dans leur grande majorité un relèvement des taux.