Les négociations sur le budget italien continuent d'avancer et l'entente est proche. mais selon Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires Economiques, des efforts supplémentaires restent à fournir.
Les négociations sur le budget italien continuent d'avancer et l'entente est proche. mais selon Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires Economiques, des efforts supplémentaires restent à fournir.
Bruxelles souhaite que Rome présente un budget 2019 qui revienne dans les clous en matière de déficit public. Si ce budget ne montre pas plus d'austérité, une procédure de "déficit excessif" est envisagée par la Commission européenne.
Après avoir prévu un déficit à 2.4%, Rome promet maintenant de ne pas dépasser 2.04% du Produit Intérieur Brut. Encore un peu loin des 1.8% demandés par Bruxelles.
Pour arriver à ses fins, le gouvernement italien entend réduire de “quelques milliards” d’euros l’enveloppe financière allouée à ses deux réformes sociales phares, soit l’abaissement de l’âge de la retraite et la création d’un “revenu de citoyenneté”.
Rome veut bien faire des efforts, mais attend de Bruxelles qu'il n'y ait pas de favoritisme par rapport à la France par exemple, dont le déficit devrait dépasser les 3% en 2019. Oui, mais la dette publique française 98% du PIB, contre 131% en Italie.