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« Nous voulons que l'Europe sache qu'elle peut compter sur nous », déclare le président de Microsoft

« Nous voulons que l'Europe sache qu'elle peut compter sur nous », déclare le président de Microsoft
Tous droits réservés  Euronews
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Par Hannah Brown & Angela Barnes
Publié le
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Nous voulons que l'Europe sache qu'elle peut compter sur nous », a déclaré Brad Smith, président de Microsoft, à Angela Barnes dans le dernier épisode de The Big Question.

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Le 30 avril, Microsoft a annoncé ses nouveaux engagements numériques pour l'Europe, dans un discours prononcé à Bruxelles par le président de la société, Brad Smith. 

Microsoft s'est notamment engagé à mettre en place un vaste écosystème IA et cloud à travers l'Europe, à soutenir la résilience numérique de l'Europe, même en période d'instabilité géopolitique, et à renforcer la compétitivité économique de l'Europe.

Toutefois, dans le contexte actuel, où les États-Unis sont à l'origine d'une grande partie de l'instabilité géopolitique, faut-il vraiment compter sur un géant américain de la technologie pour aider l'Europe ?

Dans cet épisode de The Big Question, Brad Smith, vice-président et président de Microsoft, s'entretient avec Angela Barnes, rédactrice en chef d'Euronews, au sujet des derniers projets de l'entreprise.

Comment Microsoft peut-il contribuer à la compétitivité de l'Europe ?

Selon Brad, l'objectif de Microsoft semble être de « fournir une technologie qui permettra aux autres, qu'il s'agisse d'individus ou d'organisations, de mieux réussir ».

Dans le cadre des projets du groupe visant à développer les écosystèmes IA et cloud en Europe, Microsoft s'est engagé à augmenter la capacité de ses centres de données européens de 40 % au cours des deux prochaines années. Au total, plus de 200 centres de données seront ainsi opérationnels dans 16 pays européens. 

Outre les possibilités d'emploi immédiates qui découleront de cette évolution, Brad s'est montré tout aussi enthousiaste quant à « l'effet multiplicateur » pour leurs clients et aux avantages économiques qui pourraient en résulter.

« Il s'agit, selon moi, d'un moteur de croissance pour ce que nous aimons appeler l'économie de l'IA : les économies mondiales à l'ère de l'IA. Et je pense que l'IA fera bientôt partie intégrante de pratiquement toutes nos activités, que ce soit dans le secteur privé, public ou associatif », a expliqué Brad à The Big Question.

Microsoft peut-il survivre sans l'Europe ?

Si les investissements de Microsoft vont grandement aider l'Europe qui peine à rester compétitive, ils témoignent également de la volonté de l'entreprise de maintenir sa présence dans l'ensemble de l'Union, quelles que soient les conditions géopolitiques. Il s'agit bien entendu d'une relation mutuellement bénéfique. 

« Je ne pense pas que Microsoft aurait connu le succès mondial qu'il connaît aujourd'hui sans notre présence de longue date en Europe », a déclaré Brad.

« En réalité, l'Europe représente plus d'un quart de notre activité mondiale. »

Le géant technologique, fondé il y a 50 ans à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, a lancé son célèbre programme de traitement de texte Word en 1983 et a fait son entrée sur le marché européen en proposant le programme en français et en allemand. C'est également à Paris que Brad a personnellement débuté sa carrière chez Microsoft, en 1993. 

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Dans le cadre de son engagement à soutenir la résilience numérique de l'Europe même en période d'instabilité géopolitique, Microsoft a ajouté une clause à ses accords avec les gouvernements européens et la Commission européenne afin de pouvoir contester juridiquement toute autorité qui tenterait de l'obliger à suspendre ses activités en Europe.

« Je suis convaincu que nous obtiendrions gain de cause devant les tribunaux. Mais même si ce n'était pas le cas, nous disposerons d'un groupe de fournisseurs et de partenaires de secours ici en Europe qui auront accès à notre code, à notre logiciel et à notre code source, conservés dans un dépôt sécurisé en Suisse. »

Il espère ainsi apaiser les craintes de certaines personnes concernant la sécurité des données dans l'UE, tout en insistant sur le fait que les responsables de la Maison Blanche lui ont assuré ne pas envisager une telle mesure. 

Interrogé sur la manière dont Microsoft réagirait en cas de guerre tarifaire entre l'Europe et les États-Unis, Brad a répondu :

« Nous ferons face à toute situation, nous nous adapterons et nous aiderons nos clients à s'adapter. » 

« Mais je souhaite avant tout que nous soyons une voix de la raison qui encourage le maintien des liens transatlantiques, indispensables depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a maintenant huit décennies, et que nous saisissions cette occasion pour prendre du recul et renouveler notre engagement.

Nous devons régler les problèmes qui préoccupent les citoyens des deux côtés de l'Atlantique, sans oublier l'importance de ces liens, notamment pour les entreprises. »

The Big Question est une série d’Euronews Business dans laquelle nous nous entretenons avec des leaders et des experts du secteur pour discuter de certains des sujets les plus importants à l’ordre du jour aujourd’hui.

Regardez la vidéo ci-dessus pour découvrir l'intégralité de la discussion avec le président de Microsoft, Brad Smith. 

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