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L'inflation au mois d'août plus faible qu'attendue en France et en Espagne

Billets en euros
Billets en euros Tous droits réservés  UDO WEITZ/AP2003
Tous droits réservés UDO WEITZ/AP2003
Par Doloresz Katanich
Publié le
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L'inflation est restée modérée dans trois des quatre plus grandes économies de l'Union européenne, alimentant l'espoir que la Banque centrale européenne ne verra pas la nécessité de modifier ses taux d'intérêt directeurs en septembre.

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Les indices des prix à la consommation en Espagne, en France et en Italie ont été inférieurs de 0,1 % aux prévisions en août, ce qui indique une stabilité des prix dans la zone euro, selon les derniers chiffres de l'inflation.

En Allemagne, la plus grande économie de l'Union, l'inflation n'a été que légèrement supérieure aux prévisions en juillet.

Les prix allemands ont augmenté de 2,2 % en juillet, contre 2 % en juin, en glissement annuel. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté, mais les coûts de l'énergie ont fait baisser légèrement les chiffres. Les prix ont augmenté de 0,1 % par rapport au mois précédent, selon l'Office fédéral des statistiques.

En France, l'inflation harmonisée de l'UE a été modeste, 0,8 % en glissement annuel en août. Elle a été tirée vers le bas par une faible inflation des services. Les prix des denrées alimentaires sont restés stables, tandis que la baisse des coûts de l'énergie s'est atténuée. D'un mois sur l'autre, les prix ont augmenté de 0,5 %, selon l'INSEE.

En Espagne, l'indice des prix à la consommation harmonisé de l'UE a augmenté de 2,7 % sur une base annuelle, et les données mensuelles sont restées inchangées, selon les estimations rapides de l'office statistique du pays, l'INE.

Des touristes envahissent la Via dei Coronari dans le centre-ville de Rome, le 14 juillet 2025
Des touristes envahissent la Via dei Coronari dans le centre-ville de Rome, le 14 juillet 2025 AP Photo

En Italie, les prix ont augmenté de 1,7 % en glissement annuel, soit un léger ralentissement par rapport à juillet, l'inflation ayant diminué pour les produits énergétiques mais s'étant accélérée pour les denrées alimentaires. Par rapport au mois précédent, les prix ont augmenté de 0,1%.

Dans un ensemble de données distinct, l'office national des statistiques, l'ISTAT, a confirmé son estimation précédente selon laquelle l'économie italienne s'est contractée de 0,1 % en glissement trimestriel au cours des trois mois précédant le mois de juin. Le PIB a augmenté de 0,4 % par rapport au deuxième trimestre 2024.

Les prévisions de la Banque centrale européenne

Les derniers chiffres de l'inflation sont conformes aux attentes selon lesquelles la BCE est actuellement satisfaite de la stabilité des prix dans la zone euro, son mandat le plus important. L'objectif d'inflation de la BCE est de 2 %.

Publiées vendredi, les minutes de la réunion de juillet de la banque centrale confirment que la BCE se sent très à l'aise avec la politique monétaire actuelle, déclarant que "la plupart des membres (du Conseil des gouverneurs) considèrent que les risques entourant les perspectives d'inflation sont globalement équilibrés".

La banque a abaissé les taux d'intérêt directeurs à huit reprises et la facilité de dépôt a été fixée à 2 % depuis juin.

Un bateau de fête navigue sur le Main, près de la Banque centrale européenne à Francfort, le 27 août 2025
Un bateau de fête navigue sur le Main, près de la Banque centrale européenne à Francfort, le 27 août 2025 AP Photo

Toutefois, les minutes contiennent également des avertissements selon lesquels l'Union européenne est confrontée à des risques pour sa croissance économique si les tensions commerciales mondiales s'intensifient et entraînent davantage d'incertitudes, "ce qui pourrait freiner les exportations et tirer vers le bas l'investissement et la consommation", selon le rapport.

Sur cette base, une nouvelle baisse des taux de la BCE semble peu probable en septembre. Toutefois, l'économiste en chef d'ING, Carsten Brzeski, note qu'il est encore trop tôt pour exclure une baisse en septembre, soulignant les facteurs de risque pour l'économie de l'Union, y compris les incertitudes de l'accord-cadre commercial entre les États-Unis et l'UE, les inquiétudes renouvelées sur les finances publiques françaises et le renforcement de l'euro.

"Même si cela peut être contre-intuitif étant donné la résilience de l'économie de la zone euro, nous n'excluons pas une nouvelle baisse des taux d'assurance, selon le principe qu'elle ne ferait pas de mal mais pourrait éventuellement faire du bien", a déclaré M. Brzeski.

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