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Le président Trump autorise Nvidia à vendre ses puces H200 en Chine

Le président Donald Trump s'entretient avec Elon Musk et Jensen Huang, le PDG de Nvidia, lors du forum d'investissement saoudien au Kennedy Center. 19 nov. 2025.
Le président Donald Trump s'entretient avec Elon Musk et Jensen Huang, PDG de Nvidia, lors du Forum d'investissement saoudien au Kennedy Center. 19 nov. 2025. Tous droits réservés  AP/Evan Vucci
Tous droits réservés AP/Evan Vucci
Par Eleanor Butler
Publié le
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Le gouvernement américain a indiqué que cette autorisation, accordée moyennant une surtaxe de 25 %, serait également accessible à d'autres fabricants de puces comme Intel et AMD.

Le président Trump a déclaré lundi qu’il autoriserait Nvidia à vendre ses puces H200 avancées à des « clients approuvés » en Chine, moyennant une majoration de 25 %.

Cette autorisation, qui sera également disponible pour des fabricants de puces comme Intel et AMD, intervient après des mois de lobbying du PDG de Nvidia, Jensen Huang.

En revanche, la puce Blackwell, plus avancée, et le futur modèle Rubin ne sont pas inclus dans l’accord.

« J’ai informé le président Xi, de Chine, que les États-Unis autoriseront NVIDIA à expédier ses produits H200 à des clients approuvés en Chine, et dans d’autres pays, dans des conditions qui permettent de préserver une sécurité nationale forte », a publié Trump lundi sur Truth Social. « Le président Xi a répondu positivement ! » a-t-il ajouté.

Cette décision ouvre un marché majeur à Nvidia, malgré les craintes que la Chine n’utilise ces semi-conducteurs avancés à des fins militaires.

Ces minuscules puces alimentent toute une gamme d’appareils électroniques, des smartphones aux équipements médicaux, et elles sont essentielles au fonctionnement de l’intelligence artificielle.

En avril, des préoccupations de sécurité nationale avaient conduit Trump à interdire les ventes de la puce H20, moins avancée, à la Chine, bien que la puce ait été conçue pour se conformer aux restrictions d’exportation instaurées sous l’ère Biden. En juillet, le président est ensuite revenu sur sa décision après que Nvidia a accepté de verser 15 % de ses revenus réalisés en Chine au gouvernement américain. AMD a conclu un accord similaire.

La H200 de Nvidia est légèrement moins avancée que sa puce Blackwell, considérée comme le semi-conducteur d’IA le plus avancé au monde, même si la H200 a au moins une génération d’avance sur les technologies actuellement développées en Chine.

Les critiques des interdictions d’exportation américaines, dont Jensen Huang de Nvidia, soutiennent qu’au lieu de nuire aux entreprises chinoises, ces restrictions favoriseront à terme les ambitions de la Chine en matière d’IA. Les producteurs locaux ne peuvent actuellement pas répondre à la demande intérieure. Si les entreprises ne peuvent donc pas accéder à des semi-conducteurs étrangers avancés, l’industrie nationale sera contrainte d’innover. Dans cette logique, Pékin a déjà dissuadé les entreprises affiliées à l’État d’adopter Nvidia.

« Proposer la H200 à des clients commerciaux approuvés, contrôlés par le département du Commerce, permet d’atteindre un équilibre réfléchi qui est excellent pour l’Amérique », a déclaré Nvidia dans un communiqué. L’entreprise a ajouté que cette décision soutiendrait aussi les hauts salaires et la fabrication sur le sol américain.

Un groupe de sénateurs démocrates a toutefois contesté cette autorisation.

« L’accès à ces puces donnerait à l’armée chinoise une technologie de rupture pour rendre ses armes plus létales, mener des cyberattaques plus efficaces contre les entreprises américaines et les infrastructures critiques, et renforcer son secteur économique et manufacturier », indique un communiqué des sénateurs opposés à la mesure.

Ils ont fait valoir que DeepSeek, une grande entreprise chinoise d’IA, avait récemment déclaré que le manque d’accès à des puces avancées conçues aux États-Unis constituait son principal défi face aux sociétés d’IA basées aux États-Unis.

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