Hozier : sur la vague de "Take me to the church"

“Take me to the church”, chanson la plus jouée et partagée sur Spotify en 2014, est un manifeste contre l’homophobie. Ce titre du chanteur et auteur irlandais Hozier s’inscrit dans un premier album où le thème de la sexualité joue un rôle important.

Hozier : “C’est une des parties les plus importantes du fait d‘être un être humain. C’est notre raison d‘être si on voit cela d’un point de vue biologiquement mécanique. (Rires) Et je suppose que c’est symptomatique dans le fait d‘être un jeune homme. Cela parle d’amour et de sexualité et parfois de cette lutte quand on doit affronter des valeurs traditionnelles.”

Pour l’instant Hozier se concentre sur sa prochaine tournée. Il a passé le plus clair des cette dernière année sur la route : “Quand on fait un concert c’est comme si on se rechargeait et on se nourrit de cette énergie. On s’en souvient. Et quand on voit aussi quelqu’un qui aime votre travail cela vous rappelle aussi ce que vous avez peut être apprécié un jour.” (rires). J’ai un emploi du temps trépidant et ce sera une année très chargée mais je suis toujours dans l‘émerveillement de ce qui s’est passé l’an dernier et des opportunités que j’ai eu la chance d’avoir.”

“Take me to the church” vient tout juste de faire l’objet d’une nouvelle vidéo tournée par David LaChapelle. Un ballet avec le danseur Sergueï Polounine dénonçant une fois de plus l’homophobie notamment en Russie.