Sur scène, le groupe “Istanbul Session” conduit par Ilhan Ersahin au saxophone. Il est compositeur, producteur et, entre autres facettes de ses
Sur scène, le groupe “Istanbul Session” conduit par Ilhan Ersahin au saxophone.
Il est compositeur, producteur et, entre autres facettes de ses multiples activités, il anime son propre club de jazz à Manhattan.
Cette année, Ilhan Ersahin était sur la scène de "Visa for Music", le salon de musique de Rabat, au Maroc.
“On essaie de faire notre propre musique” explique-t-il. “On ne fait pas de la musique turque ou de la musique ethnique, ni du rock ou de l‘électronique, on essaie de faire en sorte de trouver notre propre son”
La mère d’Ilhan Ersahin est suédoise et son père turque, comme les musicien du groupe qui sont tous excellent et confirmé. Avec notamment à la basse Alp Ersonmez qui a longtemps accompagné la star de la pop turcque Tarkan. Aux percussions, Turgut Alp Bekoglu a lui aussi beaucoup tourné en Turquie.
“Ce qui m’intéresse à Istanbul et dans la production musicale d’Istanbul, ce sont les influences” dit Ilhan Ersahin. . “Les influences manouches , kurdes, influence des Balkans ; un côté turc occidental et turc classique : il y a vraiment beaucoup d’ambiances, de langues et de niveau différents et le tout se mélange dans un grand melting pot. Je crois que c’est pour ça que je reviens en permanence à Istanbul, c’est très stimulant.”
“D’habitude à Istanbul, les concerts sont très tard, en général, on commence à jouer vers minuit – une heure jusqu‘à deux ou trois heures, ensuite on jour dans une deuxième partie de soirée, on traine un peu et on prend le petit-déjeuner à 7 heures du matin, et c’est un peu l’inspiration du disque, la nuit, la vie underground et puis en même temps, un côté assez rock parce qu’on a fait beaucoup de grandes salles ces derniers temps et ça pousse le côté instrumental à un niveau supérieur.”
Le dernier album d’Istanbul Session s’intitule Underground et il est déjà en vente.