L‘étreinte du serpent (El abrazo de la Serpiente) nous emmène au cœur des ténèbres de l’Amazonie. Ce film colombien signé par Ciro Guerra a pour
L‘étreinte du serpent (El abrazo de la Serpiente) nous emmène au cœur des ténèbres de l’Amazonie.
Ce film colombien signé par Ciro Guerra a pour personnage principal un chaman. Il vit seul, son peuple a disparu ainsi que ses souvenirs, ses émotions et des pans entiers de sa culture.
A quarante années d’intervalle Karamakate (c’est son nom) guide, et soigne, deux explorateurs partis à la recherche d’une plante sacrée qui possède la vertu d’apprendre à rêver.
Dans un superbe noir et blanc, L‘étreinte du serpent nous laisse entrevoir —sans vraiment lever le voile— la cosmogonie de sociétés ancestrales depuis le point de vue d’un indien d’Amazonie. Et cela aucun film ne l’avait encore fait.
La rencontre de ces deux mondes, le monde indien et le monde occidental, une rencontre qui fut fatale au premier, nous contraint à nous interroger sur nos propres destinées, collectives ou individuelles.
#ATENCIÓN Película colombiana 'El abrazo de la serpiente' nominada a los premios #Óscarhttps://t.co/yr0wBn3EMepic.twitter.com/27BZihLvPd
— EL TIEMPO (@ELTIEMPO) 14 Janvier 2016
C’est le principal enseignement de “L‘étreinte du serpent” qui a été nommé aux Oscars dans la catégorie “meilleur film en langue étrangère”.
Bon film et bonne semaine.