L'héritier de Madame Tussauds, version latex

L'héritier de Madame Tussauds, version latex
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Par Euronews
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Elles semblent plus vraies que nature, comme tout droit sorties des films hollywoodiens : des “répliques de personnages”: http://www.waltwizard.com/

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Elles semblent plus vraies que nature, comme tout droit sorties des films hollywoodiens : des “répliques de personnages”: http://www.waltwizard.com/ en taille réelle, pourtant figées dans le latex. Le double de Sylvester Stallone côtoie celui d’Arnold Schwarzenegger ou du héros de la saga Star Wars Dark Vador, dans une galerie aux allures de musée de Madame Tussauds. Walter Huaman, artiste péruvien passionné de cinéma, est à l’origine du projet. Il a misé sur le latex, un matériau souple – et bon marché – qui s’applique en légères couches, se prête au moulage, se colore facilement et permet aussi de reproduire une peau fine, avec de nombreux détails. “Madame Tussauds utilisait de la cire à son époque”, explique le plasticien, “parce que le silicone n’existait pas encore. Elle prenait donc ce qu’elle avait sous la main, c‘était le matériau qui ressemblait le plus à la peau humaine. Mais 250 ans plus tard, on a d’autres matériaux qui nous permettent de reproduire encore mieux l‘être humain”. Les sculptures nécessitent un savoir-faire particulièrement technique, basé sur un original en argile, auquel on mélange des fibres de verre, de la résine de latex ou du silicone. D’autres matériaux viennent s’ajouter pour confectionner le visage, les yeux, les cheveux, la peau, ainsi que de nombreux autres produits pour réaliser la garde-robe et les accessoires, et répondre précisément à la demande des clients. “J’ai commencé à travailler de manière hyperréaliste”, poursuit Walter Huaman, “parce qu’avec des statues réalistes, on imite les sourcils, les cheveux, tout est sculpté. Dans mon cas, lorsque je vais faire une statue, je ne vais pas sculpter les sourcils ou les cheveux, je vais en mettre des vrais. Je veux que mes personnages soient les plus réalistes possibles”. Ces sculptures, qui demandent près de quatre mois de travail, coûtent près de 1200 dollars. Elles attirent déjà des collectionneurs de monde entier, de l’Arabie Saoudite au Japon, en passant par l’Angleterre ou encore l’Allemagne.

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