Attention, ceci n’est pas une exposition.
Attention, ceci n’est pas une exposition. Vous en conviendrez après avoir vu la rétrospective thématique consacrée à René Magritte au centre Pompidou de Paris intitulée “la trahison des images”. Une centaine d‘œuvres retracent la volonté du surréaliste belge de remettre en question par l’image la pertinence des mots.
“La relation de Magritte avec les philosophes et la philosophie elle est pas du tout une relation de maître à disciple. Magritte a voulu croiser le fer, c’est à dire engager une sorte de combat théorique avec les philosophes pour leur prouver que les images pouvaient exprimer la pensée au même niveau que les mots pouvaient le faire” explique Didier Ottinger, le commissaire de l’exposition.
RT
MotherShaker</a> Les images créent un vocabulaire. L'imaginaire artistique devient alors infini. <a href="https://twitter.com/hashtag/ExpoMagritte?src=hash">#ExpoMagritte</a> <a href="https://t.co/S00YicTkO7">pic.twitter.com/S00YicTkO7</a></p>— Centre Pompidou (
centrepompidou) 23 septembre 2016
René Magritte était aussi publicitaire, qu’il appelait “les travaux imbéciles” mais qui arrondissaient ses fins de mois. Sa démarche transgressive a longtemps été copiée dans la communication.
“Pendant des décennies, Magritte a travaillé comme affichiste. Et quand on fabrique des affiches, on fabrique des images qui peuvent être vues à 200 km/h quand on passe sur l’autoroute, ou de très loin dans la rue. Çà donne un savoir faire et une technique qu’il applique à ses tableaux, et ça continue aujourd’hui, on le voit bien auprès du grand public. Ce sont des images qui sont très puissantes.”
“La trahison des images”, une exposition thématique de René Magritte à retrouver au centre Georges Pompidou de Paris, jusqu’au 27 janvier 2017.
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