A la (re)découverte de l'art moderne américain

A la (re)découverte de l'art moderne américain
Par Vincent Ménard

L’art moderne américain est à l’honneur au musée Barberini de Potsdam, près de Berlin. L‘établissement privé qui a rouvert ses portes au début de l’année emmène le visiteur dans les pas de précurseurs, Theodore Robinson ou Childe Hassam, largement influencés par les impressionnistes français, mais aussi de grands maîtres, comme Edward Hopper ou Jackson Pollock.

Ortrud Westheider, directrice du musée Barberini : “Ici en Europe, nous n’avons que quelques oeuvres de cette période de l’Art américain dans les collections de nos musées. C’est la raison pour laquelle nous voyons si rarement ces oeuvres en Europe. Cela signifie qu’il y a beaucoup à découvrir, à côté des grands noms, et c’est pourquoi nous avons vraiment voulu apporter ces trésors ici à Potsdam.”


De la période de l’impressionnisme à celle de l’expressionnisme abstrait, il y en a pour tous les goûts parmi les 68 toiles exposées, toutes prêtées par la Collection Phillips, l’un des plus beaux musées de Washington.

Susan Behrends Frank, commissaire de la Collection Phillips : “Je suis à la fois surprise et satisfaite de voir qu’il y a un réel intérêt et un appétit croissant du public pour l’Art américain.”

“D’Hopper à Rothko : la voie américaine vers l’art moderne”, c’est le titre de cette exposition qui est visible au musée Barberini de Potsdam jusqu’au 3 octobre prochain.