Le cinéma est revenu en beauté sur la Croisette avec une Palme d'or en Titane pour Julia Ducournau, seconde femme ayant remporté la récompense suprême. Avec au palmarès, des films venus du monde entier.
C'est un Festival de Cannes qui restera longtemps dans les mémoires.
Un festival pas comme les autres, qui s'est tenu en juillet pendant la pandémie, avec un président du Jury, Spike Lee, qui annonce par mégarde le nom de la Palme d'or dès le début de la cérémonie.
C'est en tout cas la française Julia Ducournau qui la remporte pour Titane, ce n'est que la deuxième fois seulement qu'une femme obtient la récompense suprême, Jane Campion l'ayant remporté mais ex-aequo en 1993 pour La Leçon de piano avec Chen Kaige et son Adieu ma concubinne.
Titane est un film de genre tendance serial-killer, qui a partagé le public, mais pas le jury.
Cette édition 2021 est également marquée par l'éclectisme, la diversité et la dimension mondiale du palmarès, avec des films venus d'Iran, d'Israël, du Japon, de Colombie, d'Australie ou de Finlande comme Compartiment 6 de Juho Kuosmanen, une coproduction plutôt rare entre la Russie et plusieurs pays européens.
Le réalisateur finlandais remporte avec Compartiment 6 le Grand Prix du Jury ex-equo avec le réalisateur iranien Ashgar Fahradi pour Un héros.
Ashgar Fahradi, co-lauréat du Grand Prix du Jury, nous fait découvrir un autre Iran, loin des clichés, à travers l'histoire troublante d'un homme qui, malgré lui et pour son malheur, est pris pour un héros...
Plus que jamais, Cannes a pris cette année le pouls du monde à travers le cinéma