La bande-son des Jeux olympiques 2024 sera prochainement regroupée dans un album disponible en magasins et sur toutes les plates-formes de musique.
PUBLICITÉLes Jeux olympiques et paralympiques de Paris ont été au cœur des festivités estivales. Alors que les Jeux paralympiques d'été de 2024 battent leur plein, il est temps de renouer avec la petite tradition de l'album des Jeux olympiques, qui permet de célébrer l'euphorie de l'évènement en chansons.
Il n'y a pas eu d'album officiel des Jeux olympiques d'été depuis les Jeux de 2012 à Londres. Cette année-là, deux albums sont sortis, "Isles of Wonder" et "A Symphony of British Music", regroupant respectivement la musique des cérémonies d'ouverture et de clôture.
Il s'agit donc d'une année exceptionnelle pour le retour des albums officiels des Jeux olympiques et paralympiques d'été. Passons en revue quelques-uns des tubes qui ont marqué le tour de Paris d'accueillir les jeux légendaires.
Deux chansons ont été choisies comme thèmes et hymnes officiels des Jeux olympiques de cette année. La première est une composition de Victor le Masne intitulée "Parade", dont le début classique se mêle aux accents électro et house - un mélange qui va de soi pour Le Masne, qui a produit les légendes françaises de l'électro Justice et Kavinsky.
"Hello World" de Gwen Stefani et Anderson .Paak a été la deuxième chanson officielle des Jeux olympiques de cette année. Produite par Ryan Tedder et réalisée en collaboration avec le sponsor Coca-Cola Company, cette chanson pop est optimiste et agréable à écouter.
La cérémonie d'ouverture de Paris a fait parler d'elle. En quittant le stade pour se dérouler sur la Seine et mettre en valeur le patrimoine parisien, les critiques hésitent entre entre qualifier l'évènement de spectacle ennuyeux et détrempé par la pluie, ou une célébration discrète de la culture française moderne.
En revanche, la cérémonie d'ouverture a excellé dans sa sélection musicale, notamment en s'alliant aux grands noms de l'industrie, comme la popstar Lady Gaga, qui a interprété la chanson emblématique de la danseuse étoile française Zizi Jeanmaire, "Mon truc en plumes".
Le moment le plus emblématique de la cérémonie a probablement été l'arrivée du défilé à la Conciergerie, la dernière prison de Marie-Antoinette pendant la Révolution française. Sur les murs extérieurs de la prison, des artistes ont chanté en concert, habillés comme la dernière reine de France, la tête entre les mains, tandis que Gojira entrait dans l'histoire en devenant le premier groupe de métal à se produire aux Jeux olympiques.
Gojira a été rejoint par la chanteuse d'opéra Marina Viotti pour une interprétation de la chanson de la Révolution française "Ça Ira", rebaptisée "Mea Culpa" pour la cérémonie.
Avant les Jeux olympiques, la performance attendue de la chanteuse franco-malienne Aya Nakamura a fait l'objet de critiques de la part de personnalités d'extrême droite, dont la chef du Rassemblement national, Marine Le Pen.
Mme Le Pen a affirmé la présence de la chanteuse n'était "pas un beau symbole" et la considérait comme une "provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron". Ses commentaires ont été dénoncés comme "scandaleusement racistes" par le comité d'organisation des Jeux de Paris.
Au cours de la soirée, Aya Nakamura a interprété deux de ses propres chansons, "Pookie" et "Djadja", ainsi qu'une reprise de "For me formidable" de Charles Aznavour.
La cérémonie d'ouverture comprenait également des reprises de "Imagine" de John Lennon par Juliette Armanet, ainsi que de "I Had a Dream" de Nicky Doll, l'animatrice de Drag Race France.
Mais le dernier moment qui a véritablement volé la vedette sera toujours celui de Céline Dion. La chanteuse canadienne, qui souffre du débilitant syndrome de la personne raide, a chanté glorieusement l'"Hymne à l'amour" d'Édith Piaf du haut de la Tour Eiffel lors de la grande finale.
La cérémonie de clôture n'a pas été en reste en ce qui concerne les records à ajouter à l'album des Jeux olympiques.
PUBLICITÉL'auteure-compositrice-interprète française Zaho de Sagazan, qui a remporté le Grand prix du jury et le prix du public aux Music Moves Europe Awards de cette année, a ouvert la cérémonie avec "Sous le ciel de Paris", avant un spectacle exceptionnel réunissant des dizaines de stars de la musique contemporaine.
Phoenix a interprété son énorme succès indie "Lisztomania", la chanteuse belge Angèle, le producteur électronique français Kavinsky, le duo français d'ambiance Air et le rappeur cambodgien VannDa étaient également de la partie.
En clin d'œil aux Jeux de 2028 à Los Angeles, Ezra Koenig, du groupe Vampire Weekend, est également apparu, avant un dernier segment réunissant les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish et Snoop Dogg, qui célèbrent la délocalisation californienne.
Il y a aussi quelques grands classiques à ajouter à l'album de la cérémonie de clôture, comme l'interprétation de "Les Champs-Elysées" de Joe Dassin, "Emmenez-moi" de Charles Aznavour et, bien sûr, l'interprétation par l'orchestre symphonique Divertimento de "La Marseillaise" de Victor le Masne, dans une version revisitée.
PUBLICITÉ