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La chanteuse Gala se bat pour récupérer les droits de son tube "Freed From Desire"

La chanteuse Gala se bat pour les droits de son hymne "Freed From Desire"
La chanteuse Gala se bat pour les droits de son hymne "Freed From Desire" Tous droits réservés  galaofficial.com
Tous droits réservés galaofficial.com
Par David Mouriquand
Publié le Mis à jour
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Malgré le succès mondial de sa chanson "Freed From Desire" depuis les années 90, la chanteuse italienne Gala vit "sans le sou à Brooklyn avec des amis dans des chambres louées" depuis quatre ans. Voici pourquoi.

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Avec son rythme entraînant et son refrain mémorable, le tube d'Eurodance "Freed From Desire", est devenu un classique des matchs de football et des manifestations partout dans le monde.

Le titre, sorti en 1996, s'est vendu à plus de 6 millions d'exemplaires.

Mais l'histoire en coulisses est beaucoup moins réjouissante : Gala - dont le nom complet est Gala Rizzatto - n'a pas récolté les fruits financiers du succès planétaire de sa chanson.

Je n'ai pas d'argent pour acheter un appartement, je vis comme une nomade. Au cours des six dernières semaines, j'ai changé quatre fois d'adresse !
Gala Rizzatto
Chanteuse

La chanteuse italienne de 49 ans a expliqué au magazine français Paris-Match comment elle a été spoliée de ses droits d'auteur et "abusée" pendant 30 ans, après avoir signé "un contrat très injuste" avec un producteur peu scrupuleux du nom de Max Moroldo.

Lorsqu'elle a rencontré ce dernier en 1995, Gala Rizzatto ne savait rien des droits d'auteur, des redevances et des autres droits de propriété musicale. Elle était là pour la musique.

"J'ai signé un contrat scandaleusement injuste. Je n'étais pas stupide, j'étais ignorante", déclare Gala Rizzatto. "Mais il y avait aussi des choses qui se passaient dans mon dos et dont je n'étais pas au courant".

Elle a également expliqué qu'elle vivait "sans le sou à Brooklyn avec des amis dans des chambres louées" depuis quatre ans, et que la situation était "assez difficile".

"Les gens pensent que je bois des martinis sur une île des Caraïbes et que je suis milliardaire grâce à ma chanson, mais ce n'est pas le cas", dit-elle. "Je n'ai pas d'argent pour acheter un appartement, je vis comme une nomade. Au cours des six dernières semaines, j'ai changé quatre fois d'adresse !".

Elle avoue qu'il lui a fallu beaucoup de temps pour parler de sa situation actuelle et qu'elle n'a pas son "mot à dire" lorsqu'elle voit "des milliers de remixes coupés et sortis".

"C'est terrible. Et c'est mon nom. Gala n'est pas mon nom d'artiste - Gala est mon nom", ajoute-t-elle.

Bien qu'elle se dise fatiguée, Gala n'a pas baissé les bras et continue de se battre pour récupérer les droits de son tube.

"Pendant près de 30 ans, j'ai vécu comme une artiste indépendante", dit-elle. "Je ne me suis jamais détendue, je ne me suis jamais assise, j'ai compris qu'il fallait se retrousser les manches et se mettre au travail".

Une rencontre en novembre 2023 avec Ben Mawson, cofondateur de TaP Music, a déclenché un nouveau bras de fer avec Max Moroldo. Gala Rizzatto a ainsi obtenu le droit de réenregistrer sa chanson emblématique, de se la réapproprier et, espérons-le, d'en récolter les fruits.

Alors, la prochaine fois que vous chanterez "Freed From Desire", ayez une pensée pour la chanteuse qui essaie encore de se l'approprier.

Sources additionnelles • Paris-Match

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