L'Ouzbékistan réforme son système de permis de conduire avec des centres d'examen pilotés par l'IA afin de renforcer la transparence, la sécurité routière et la confiance du public dans l'un des pays d'Asie centrale où la circulation est la plus difficile.
En Ouzbékistan, le permis de conduire fait l'objet d'une transformation numérique. De nouveaux centres d’examen automatisés évaluent à présent les compétences théoriques et pratiques sans intervention humaine. Le système, conçu pour éliminer la corruption et garantir la transparence, utilise des autodromes équipés de capteurs et un suivi en temps réel.
Depuis son lancement, les taux de réussite se sont considérablement améliorés, poussant les écoles de conduite à relever leurs normes. Les mentalités évoluent aussi : de plus en plus de citoyens acceptent l’idée qu’un permis se mérite.
Avec 11 centres déjà opérationnels et d'autres en préparation, les autorités cherchent à unifier les normes et à améliorer la sécurité routière à l’échelle nationale.
Comme le souligne Komil Allamjonov, le fondateur de ce centre d'examen unique et innovant, l'objectif principal de la mise en place de telles installations est d'éliminer le facteur humain dans le processus d'examen, d'améliorer la qualité de la formation des conducteurs et d'éradiquer complètement tout signe de corruption.