Le football peut-il servir de vecteur pour lutter contre la radicalisation ?
Le football peut-il servir de vecteur pour lutter contre la radicalisation ? C’est l’objectif de la rencontre organisée entre de jeunes joueurs belges et britanniques à Molenbeek. La commune bruxelloise est associée au terrorisme depuis les attentats de Paris et de Bruxelles. Azzedine Benfama, l’un des entraîneurs de l‘équipe molenbeekoise, reconnaît d’ailleurs avoir été approché par des islamistes radicaux pour rejoindre les rangs du groupe État islamique. « On m’avait proposé d’aller justement en Syrie », dit-il.
Ce sont les communautés elles-mêmes qui trouvent des solutions locales
Député européen ECR
L‘équipe britannique joui d’une certaine notoriété outre-Manche. Le Pape et le Président américain ont ainsi salué les efforts de ce club londonien. L’initiative aurait permis d’empêcher le départ de plusieurs dizaines de jeunes.
A l’origine de cette rencontre à Bruxelles il y a le député européen, Syed Kamall. Pour l‘élu britannique la lutte contre la radicalisation passe aussi par des projets locaux. « Il ne s’agit pas de politiciens du Parlement européen, de Westminster ou du Parlement fédéral belge, ce sont les communautés elles-mêmes qui trouvent des solutions locales », se félicite le parlementaire.