L’accord migratoire entre l’Union européenne et la Turquie a permis de réduire fortement les arrivées de migrants en Grèce.
L’accord migratoire entre l’Union européenne et la Turquie a permis de réduire fortement les arrivées de migrants en Grèce. Toutefois, près de 14 000 réfugiés sont toujours bloqués sur cinq îles grecques de la mer Égée. Mais les ressources économiques de ces territoires souffrent de la réponse des États membres à cette crise. Pour le maire de Chios, Manolis Vournous, « les conséquences sont désastreuses financièrement et socialement ». Selon lui « cet accord fonctionne pour l’Union européenne, probablement pour la Turquie, mais pas pour les communautés locales ».
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— Margaritis Schinas (@MargSchinas) 7 mars 2017JunckerEU</a> <a href="https://twitter.com/Avramopoulos">
Avramopoulos with mayors of Aegean islands #Lesvos#Chios#Samos#Kos#Leros, symbols of EU solidarity. pic.twitter.com/RvRH9gc11d
Alors que la haute saison touristique va bientôt débuter, les maires des cinq îles cherchent le soutien de la Commission européenne. En réponse, le Commissaire chargé de la Migration, Dimitris Avramopoulos, annonce des facilités de visa pour « les citoyens turcs qui se rendront sur les îles pour quelques jours ». Selon l’Organisation internationale pour les migrations un peu moins de 20 000 personnes ont rejoint depuis le début de l’année l’Europe par la mer.