The Brief: Menaces sur la PAC

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Par Euronews
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Les jours de la PAC (politique agricole commune) sont peut-être comptés. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne suppose de rééquilibrer les compte et de réévaluer le budget de la PAC.

Actuellement, la PAC pèse 37% du budget de l’Union, soit 400 milliards d’euros. La Commission propose trois sénarios: le status quo ou une diminution de 15%, voire de 30%.

Pour compenser ces coupes, l’idée d’un cofinancement, voire une renationalisation des aides agricoles circule. Hors de question pour les représentants du secteur.

“Cela reviendrait à traiter les fermiers différemment selon leur pays d’origine”, prévient Pekka Pesonen, Secrétaire général du syndicat européen COPA-COGECA. “Clairement, certains Etats membres ont la volonté et la capacité de payer les agriculteurs pour leurs services. Mais d’autres Etats membres, notamment dans les pays de l’Est et d’Europe centrale sont complètement dépendants de la PAC. On ne peut pas laisser tomber ces fermiers”.

Face à la menace d’une réduction des aides agricoles, 4 pays font bloc: la France, l’Espagne, l’Italie et le Portugal. Ils font partie des plus gros bénéficiaires de la politique agricole commune. Ils réclament une politique ambitieuse, plus soucieuse de l’environnement et le maintien des subventions directes.

Ces options seront discutées lors d’un sommet informel, en fin de semaine. La Commission européenne devra ensuite présenter des propositions chiffrées au début du mois de mai.

Orban veut sauver la “chrétienté européenne”

A l’occasion d’une visite en Bulgarie, le Premier ministre hongrois n’a pas manqué de critiquer la politique migratoire de l’Union européenne. A l’approche des élections législatives, Viktor Orban a fait de l’immigration son thème de campagne favori.

“Nous pensons que la migration est un danger pour notre sécurité et une menace pour la culture européenne chrétienne”, a déclaré le premier ministre hongrois, Viktor Orban. “Nous avons donc décidé de présenter notre propre proposition, une série d’amendements proposés par la Hongrie et dont le point central est de demander à Bruxelles de ne plus mettre l’accent sur le processus de relocalisation au détriment de la protection des frontières”.

La Hongrie prône une ligne dure en matière d’immigration avec des frontières hermétiques et des contrôles renforcés. Une ligne portée par le groupe de Visegrad qui inclut la Pologne, la Slovaquie et la République Tchèque.

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