Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE ont conclu un sommet de deux jours marqué principalement par la question du Brexit mais aussi par les relations avec la Chine.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne quittent le sommet de Bruxelles avec des sentiments mitigés. Il y a d'un côté la satisfaction du compromis obtenu sur le Brexit. Mais de l'autre, les 27 Etats membres sont inquiets concernant le prochain vote du Parlement britannique sur l’accord de retrait. "Le destin du Brexit est entre les mains de nos amis britanniques", résume le président du Conseil européen, Donald Tusk.
Au-delà de la sortie du Royaume-Uni les dirigeants se sont entendus sur un texte commun pour mieux encadrer les relations stratégiques, commerciales et politiques avec Pékin. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, rappelle que "la Chine aujourd'hui pour nous est un concurrent, un partenaire, un rival".
L'UE est le 1er partenaire commercial de Pékin mais les Etats membres souhaitent la mise en place de règles équitables comme la réciprocité pour l'ouverture des marchés publics. "Le temps de la naïveté européenne est révolu", avertit le président français. Si Emmanuel Macron reconnaît que les capitales partagent la même analyse il souligne qu’il existe des divergences d’intérêt. Cette question est d’autant plus d’actualité que le président chinois entame dans le même temps une visite en Europe. Xi Jinping se rend d'abord en Italie avant de rejoindre la France.