Les dirigeants de l’UE se retrouvent pour essayer de s’entendre sur une relance à long terme

Les dirigeants de l’UE se retrouvent pour essayer de s’entendre sur une relance à long terme
Tous droits réservés MATTHIAS RIETSCHEL/AP2009
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Par Jack Parrock
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Les chefs d’Etat et de gouvernement tiennent ce jeudi un sommet par visio-conférence pour élaborer la stratégie de relance économique.

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Les dirigeants de l’Union européenne se retrouvent ce jeudi pour leur 4e sommet en visio-conférence consacré au coronavirus. Il s’agit désormais de se pencher sur la stratégie de relance. Les ministres des Finances de la zone euro se sont déjà entendus sur un plan de 540 milliards d’euros pour soutenir l’économie.

Mais les 27 divergent sur le cadre à plus long terme. Les Pays-Bas refusent l’émission d’euro-obligation qui reviendrait à une mutualisation de la dette. L’Italie a fait de cet outil son cheval de bataille. Mais Rome semble désormais se ranger derrière la position espagnole. Madrid propose un fond de 1 500 milliards d’euros ancré dans le budget européen des sept prochaines années.

Selon Rebecca Christie de l’Institut Bruegel, les propositions sur la table qui ont le plus de chance d’être validées sont celles qui donnent les commandes à la Commission européenne. "Elles impliquent plutôt des prêts que des aides car un prêt suppose que l’argent sera remboursé un jour et ce n’est pas un simple transfert d’argent", explique-t-elle. Ces options ont un autre atout pour certaines capitales. Elles permettent d’aller chercher des fonds sur les marchés plutôt qu’auprès des Etats membres.

Le budget européen était en cours de négociation entre les 27 avant le coronavirus. Désormais les dirigeants doivent en plus s’entendre sur une réponse commune pour l’après-pandémie. Première puissance économique de l’Union, l’Allemagne se dit prête à soutenir une solution européenne à travers des mesures de solidarité.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, a pour mission d’accorder les voix européennes afin de lever tous les doutes sur la solidarité des Etats membres.

Journaliste • Grégoire Lory

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