Dans une posture plus géopolitique l’UE hausse le ton diplomatique

Le président du Conseil européen Charles Michel
Le président du Conseil européen Charles Michel Tous droits réservés Johanna Geron/AP
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Par Grégoire LoryEuronews
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Les dirigeants de l’UE veulent défendre davantage leurs intérêts sur la scène internationale.

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L'Union européenne adopte des sanctions contre le Bélarus et ménage pour le moment la Turquie. Les chefs d'Etat et de gouvernement réunis jeudi et vendredi en sommet à Bruxelles ont haussé le ton en matière de politique étrangère.

Les 27 ont aussi abordé lors de cette rencontre le respect de l'Etat de droit dans les pays membres ainsi que les relations avec le Royaume-Uni. La présidente de la Commission européenne veut intensifier les négociations avec Londres. Ursula von der Leyen s'entretiendra samedi avec le Premier ministre britannique. Elle veut croire en une issue positive. "Quand on veut on peut. Nous ne devrions pas oublier que nous avons fait des progrès dans de nombreux dossiers", rappelle la responsable allemande.

Les dirigeants veulent aussi que le plan de relance soit rapidement adopté De très nombreux pays ne peuvent pas attendre plus longtemps ce soutien financier. Pour le valider le Parlement européen et plusieurs capitales souhaitent tout de même renforcer les conditions d'obtention liées au respect de l'Etat de droit. "Il est essentiel de le confirmer (le plan) le plus rapidement possible et de mettre en oeuvre ce que nous avons convenu. C'est une question de crédibilité", insiste le président du Conseil européen Charles Michel.

Concernant les relations avec la Turquie, la Grèce et Chypre affichent leur satisfaction. Les Etats membres s'engagent à adopter des sanctions rapidement si aucun changement significatif n’est observé. Mais les autorités turques ont déjà fait savoir qu'elles n'accepteraient aucune menace. Le président chypriote balaye d’un revers de main cette posture. Nicos Anastasiades souligne que "l'Union n'a fait aucune menace. Elle appelle la Turquie à suivre le chemin du droit international".

Le Bélarus compte aussi réagir aux sanctions de l'UE. Minsk évoque la mise en place d'une liste noire qui comprendra des responsables européens.

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