Après un an d’interruption à cause de la pandémie de covid-19, le Parlement européen retrouve son siège dans la capitale alsacienne.
Les eurodéputés retrouvent Strasbourg. Mais cette reprise après plus d'un an d'interruption ne fait pas que des heureux. Près de 80 parlementaires ont signé une lettre précisant qu'un grand nombre d'assistants font le déplacement sans avoir été vaccinés contre le covid-19.
"Je pense qu'il serait plus prudent d'attendre un meilleur taux de vaccination et alors nous pourrions aller à Strasbourg dans un contexte plus sûr", explique Lidia Pereira (PPE). L’élue portugaise souligne d’ailleurs les difficultés pratiques car le confinement n’est pas encore levé. "Il y a beaucoup de restrictions dans nos déplacements à Strasbourg car tout est encore fermé", ajoute-t-elle. Il y a les interrogations sanitaires auxquelles il faut ajouter un test PCR négatif avant d'arriver en France et une quarantaine exigée lors du retour.
Pour le gouvernement français et de nombreux eurodéputés hexagonaux cette reprise est essentielle. Le Parlement a d’ailleurs fourni les dispositifs médicaux nécessaires pour protéger et examiner les élus et leurs équipes. "C'est un symbole le fait de voter à Strasbourg le certificat covid européen pour faciliter les déplacements" répond l’eurodéputée Fabienne Keller (Renew Europe). La Française rappelle qu’en temps normal "nous vivons dans l'espace Schengen où les mouvements sont totalement libres". Le format de cette session plénière restera hybride puisque des eurodéputés participeront à distance.