L’eau ne monte plus dans l’est de la Belgique mais la crue et les intempéries ont fait au moins 20 morts.
Les services de secours poursuivent leur course contre la montre à Liège. La ville a été touchée par les inondations et les intempéries qui ont frappé l’est de la Belgique. Les autorités dénombrent pour le moment au moins 20 morts et 19 disparus.
Il est encore trop tôt pour évaluer les dégâts matériels. Des milliers d’habitations et de bureaux sont sans électricité et certaines lignes ferroviaires sont coupées. "Les voitures ont complètement disparu, les hommes et les femmes ont de l’eau jusqu’au cou. Je n’ai jamais vu ça", explique Anna.
Un peu plus loin une autre liégeoise prénommée aussi Anna a été secourue vendredi. Elle a été emmenée dans un gymnase à proximité qui accueille toutes les personnes qui ont dû fuir face à la montée des eaux. Elle se dit perdue. "J__e me sens isolée parce que je n’ai plus de téléphone, plus de GSM, plus rien", explique-t-elle.
Les autorités s’attendent à voir le bilan s’alourdir plus encore. Les secouristes finissent par arriver jusqu’aux zones évacuées. Il s’agit de la pire inondation depuis une centaine d’années. La police estime que la Meuse devrait rester en crue et donc rester dangereuse pendant encore quelques jours. "La situation n’est pas totalement sous contrôle parce que maintenant on va voir toutes les conséquences. Nous nous attendons à trouver des corps, de nouvelles victimes", s’alarme Christine Defraigne, bourgmestre (maire) de Liège faisant fonction.
L’Union européenne a activé le Mécanisme de protection civile. La France, l’Autriche et l’Italie ont envoyé des hélicoptères, des canots et des équipes en Belgique mais aussi en Allemagne.