L’UE déclenche le mécanisme de protection temporaire pour aider les réfugiés ukrainiens

L’UE déclenche le mécanisme de protection temporaire pour aider les réfugiés ukrainiens
Tous droits réservés Marc Sanye/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Tous droits réservés Marc Sanye/Copyright 2022 The Associated Press. All rights reserved
Par Jorge LiboreiroEuronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Ce dispositif permet d’obtenir un permis de séjour. Il ouvre aussi l’accès au marché du travail et à l’aide médicale.

PUBLICITÉ

Plus de deux millions d'Ukrainiens ont rejoint l'Europe pour fuir la guerre. Pour faire face à cette tragédie l'UE a mis en place un nouveau dispositif pour accueillir ces réfugiés.

Il s'agit de la première application du texte relatif à la protection temporaire, adopté en 2001. Ce dispositif offre une protection immédiate en cas d'afflux massif de personnes. Cette réglementation permet ainsi aux ressortissants ukrainiens de rester jusqu’à trois ans dans l'UE.

L'octroi de cette protection inclut : un droit de séjour, l'accès au marché du travail, à l'éducation et à l'aide médicale. Elle s'applique aux ressortissants ukrainiens et aux résidents en Ukraine qui ne peuvent pas retourner en sécurité dans leur pays d’origine.

Les Etats membres se partageront l'accueil des réfugiés selon les capacités de chaque pays. Ce partage de l'effort représente un tournant en matière de politique migratoire. Les 27 se sont déchirés ces dernières années sur l’accueil des migrants.

L'UE estime que 7 millions d'Ukrainiens devraient fuir la guerre. Les déplacés arrivent principalement en Pologne, en Hongrie et en Roumanie avant de rejoindre d'autres pays comme la France et l'Allemagne.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Guerre en Ukraine : Moscou annonce un accord avec Kyiv pour échanger 48 enfants

Perrier arrête l'exploitation d'un de ses puits d'eau à la demande de la France

Le cas d’Ilaria Salis devient une question européenne