La famille centriste et libérale se retrouve dans la capitale irlandaise pour élaborer des réponses aux défis posés par la guerre en Ukraine.
La ville de Dublin accueille cette année le congrès des libéraux européens. Plus d'un millier de représentants venus de tout le continent ont fait le déplacement. Avec la guerre en Ukraine et l'inflation qui augmente, les défis sont immenses.
"Il y a des implications importantes autour de l'inflation, du coût de la vie, des menaces éventuelles sur les perspectives économiques pour les prochaines années. Ce sont des questions importantes qui pourraient alimenter le mécontentement", constate l’eurodéputé Billy Kelleher.
Les libéraux représentent en Europe 70 partis, six Commissaires européens et cinq Premier ministres. Le dirigeant luxembourgeois, Xavier Bettel, critique particulièrement l'attitude de son homologue populiste hongrois, Viktor Orban, accusé de chantage lors des négociations du dernier train de sanctions contre la Russie.
"Un accord c'est un accord. Et vous ne faites pas volte-face le lendemain en disant que c'est une menace et que vous n'acceptez pas l'accord par ce qu'il y a quelqu'un dans la liste de sanctions. On savait que Kirill était sur la liste des sanctions", dénonce Xavier Bettel.
"Serviteur du peuple", le parti politique fondé par le président ukrainien Volodymyr Zelensky vient de rejoindre les libéraux européens. L'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'UE est l'une des grandes questions pour les 27. Kyiv souhaite rapidement une feuille de route pour rejoindre le projet européen.
"L'Ukraine doit recevoir une candidature claire et avoir un plan concret de ce que nous devons faire. Ensuite laissez-nous faire. Nous travaillerons aussi dur que possible pour cocher toutes les cases de la liste", insiste la députée ukrainienne Kira Ruddik.
Face à des inégalités grandissantes et des fractures sociales qui se creusent, les libéraux, à l'instar des grandes formations politiques cherchent de nouvelles réponses pour ne laisser personne sur le bord de la route.