La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est longuement revenue lors de son intervention annuelle devant le Parlement européen, sur l’invasion lancée par la Russie et sur ses conséquences économiques pour les 27.
Une grande partie du discours annuel d'Ursula von der Leyen sur l'état de l'UE s'est concentrée sur la guerre en Ukraine. Les combats, les sanctions contre la Russie et bien sûr les conséquences économiques de l'invasion russe étaient au centre de cette intervention annuelle devant le Parlement européen.
La présidente de la Commission européenne a proposé des mesures d'urgence pour répondre à la crise énergétique, y compris une taxe exceptionnelle sur les fournisseurs d'énergie et des objectifs contraignants de réduction de la demande. Elle a souligné que l'escalade de la guerre énergétique avec la Russie mettrait à l'épreuve dans les prochains mois la détermination européenne.
"Il ne s'agit pas seulement d'une guerre déclenchée par la Russie contre l'Ukraine. C'est aussi une guerre contre notre énergie. C'est une guerre contre notre économie. C'est une guerre contre nos valeurs. C'est une guerre contre notre avenir", a répété la responsable allemande.
"Je me tiens ici avec la conviction qu'avec le courage et la solidarité nécessaires, (Vladimir) Poutine échouera, et que l'Ukraine et l'Europe vaincront", assure la présidente de la Commission.
Pour ce moment phare du calendrier institutionnel européen, la première dame ukrainienne, Olena Zelenska, avait fait le déplacement à Strasbourg. Cette présence, ovationnée par les eurodéputés, soulignait une fois de plus la solidarité entre l’UE et Kyiv. Pour son mari, il s’agit d’un signe avant-coureur de relations encore plus étroites à l'avenir.
Dans un message vidéo, le dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky, se félicitait que "pour la première de l'histoire de l'UE, un Etat non-membre de l'Union était représenté lors d'une session particulière du Parlement européen, lors du discours annuel sur l'état de l'Union et il s'agit de notre pays, donc loin de l'UE. Nous travaillons pour une adhésion complète : politique, juridique et symbolique."