Mieux protéger les infrastructures critiques de l'Union européenne

Les garde-côtes suédois ont pu observer le sabotage du gazoduc Nord Stream
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Par Euronews
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La Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures estime que l'UE est vulnérable en la matière. Elle appelle les Etats membres à appliquer le plus tôt possible la nouvelle législation sur la protection de ces structures.

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Les infrastructures critiques de l'Union européenne sont vulnérables. C'est le constat dressé par la Commissaire européenne en charge des Affaires intérieures, Ylva Johansson, qui réclame un renforcement de la protection de ces sites.

Après les incidents observés sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, la responsable suédoise estime que la guerre en Ukraine est aussi une menace pour les 27. L'Union dispose d'un cadre législatif pour protéger ces structures. Les Etats membres se sont d'ailleurs entendus en début d'année pour élargir le champ d'action de la réglementation.

"Nous savons que nous sommes vulnérables et c'est pourquoi la Commission a proposé une ambition beaucoup plus élevée dans la nouvelle directive et les co-législateurs ont donné leur accord", explique la Commissaire.

Cette mise à jour législative comprend 11 formes de risques, dont les catastrophes naturelles, les attaques terroristes, les menaces intérieurs, les sabotages mais aussi l'urgence sanitaire, comme la pandémie de covid-19.

"Nous avons une plus grande ambition sur la nature de la protection et il y a aussi la possibilité pour les États membres de prévoir des sanctions pour les entités qui ne respectent pas la législation. Ainsi, nous serons beaucoup mieux préparés", précise la Commissaire.

Les nouvelles règles entreront en vigueur en 2024, mais Ylva Johansson appelle les Etats membres à les mettre en œuvre le plus tôt possible.

"S'il n'est pas nécessaire de la mettre en place avant 2024, il est toujours possible de la mettre en œuvre immédiatement. Et c'est ce que je plaiderai auprès des États membres", souligne la responsable suédoise.

Le texte se penche particulièrement sur la cybersécurité. Selon le nouveau système, les Etats membres et les opérateurs auront l'obligation de vérifier régulièrement leurs infrastructures critiques et de résoudre les faiblesses qui seraient ainsi révélées.

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