Corruption présumée au Parlement européen : "C'est une honte et cela affaiblit l'Europe"

Siège du Parlement européen à Bruxelles, en Belgique, le 11 janvier 2022.
Siège du Parlement européen à Bruxelles, en Belgique, le 11 janvier 2022. Tous droits réservés Olivier Matthys/Copyright 2022 The AP. All rights reserved
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Par Euronews
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Réactions au micro d'Euronews d'un eurodéputé danois et d'un expert en droit international, après les révélations sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar.

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L’enquête sur des soupçons de corruption en lien avec le Qatar secoue le Parlement européen. Alors que la vice-présidente Eva Kaili et trois autres personnes ont été inculpées et écrouées ce dimanche selon une source judiciaire proche du dossier, l’eurodéputé danois Niels Fuglsang, également membre de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates, a réagi au micro d’Euronews.

"Il est évident que c'est extrêmement dommageable pour l'Union européenne si des membres du Parlement européen ou d'autres politiciens peuvent être achetés pour dire certaines choses ou pour voter d'une certaine manière, dit-il. C'est une honte et cela affaiblit l'Europe. Il est donc dans l'intérêt de tous que nous allions au fond des choses et que nous adoptions des règles garantissant que cela ne puisse plus se reproduire. C’est une très mauvaise chose et nous avons un gros travail de réparation à faire".

Pour Tamás Lattmann expert hongrois en droit international et européen, l’Union européenne dans son ensemble doit élaborer une législation anti-corruption.

"Je crois vraiment qu'il serait très important que l'UE réfléchisse sérieusement à ces questions et se prépare à des situations de ce genre à l'avenir, dit-il. En proposant une sorte de législation propre pour gérer ce type de situations et pour rendre la coopération possible avec les autorités des États membres. Il faut garantir cette coopération et la rendre beaucoup plus transparente."

La vice-présidente grecque du Parlement européen Eva Kaili n'a pas pu bénéficier de son immunité parlementaire car l'infraction qui lui est reprochée a été constatée "en flagrant délit", selon cette même source judiciaire proche du dossier,  qui affirme qu’elle était en possession de "sacs de billets" vendredi soir lorsque la police belge l'a interpellée.

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