Ukraine, Russie, migration et économie à l’ordre du jour du sommet de l’UE

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à son arrivée au sommet
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à son arrivée au sommet Tous droits réservés Geert Vanden Wijngaert/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews
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Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent jeudi et vendredi à Bruxelles pour un sommet. Ils évoqueront la rébellion avortée en Russie, l’aide à l’Ukraine, mais aussi la politique migratoire.

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Les dirigeants de l'Union européenne sont réunis à Bruxelles pour un sommet. Ils évoqueront les conséquences de la rébellion en Russie le week-end dernier du groupe Wagner.

Les 27 répètent que la mutinerie de cette formation paramilitaire relève des affaires internes russes. Mais les chefs d'Etat et de gouvernement veulent évaluer l'impact de cette révolte avortée sur le terrain en Ukraine et au sein du Kremlin.

"Cela menace également la stabilité de la Russie, comme nous l'avons vu. Nous suivons la situation et nous discutons des résultats entre nous. Mais il a toujours été clair que nous ne pouvions que surveiller la situation, que ce qui se passait en Russie n'avait rien à voir avec d'autres pays", a précisé à son arrivé le chancelier allemand, Olaf Scholz.

Les dirigeants comptent renouveler leur soutien à l'Ukraine dans son combat contre l'invasion russe. Ils s’entretiendront avec le président ukrainien par visioconférence. Cet engagement de l’UE pourrait prendre la forme d'une aide militaire supplémentaire. Les 27 se sont entendus pour relever à 3,5 milliards d’euros le plafond de la Facilité européenne pour la paix.

Mais ces moyens supplémentaires pourraient se révéler insuffisants à long terme. La Commission européenne cherche donc à trouver la bonne solution juridique pour pouvoir utiliser les avoirs russes gelés afin de financer les besoins de l'Ukraine.

"Cette mutinerie que nous avons vue aura aussi des répercussions que nous verrons. Il est d'autant plus important que nous redoublions d'efforts pour soutenir l'Ukraine, qu'il s'agisse de capacités militaires ou de soutien financier", insiste la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Les dirigeants de l'Union évoqueront aussi lors de ce Conseil européen la politique migratoire. Le naufrage il y a un peu plus de deux semaines d'un navire au large des côtes grecques a provoqué la mort de centaines de migrants.

Plusieurs Etats membres appellent à une nouvelle approche où seules les personnes éligibles à l'asile pourraient entrer dans l'UE. Concrètement, cela voudrait dire traiter les demandes hors d'Europe.

"Nous ne pouvons pas continuer à tolérer que des personnes sans permis voyagent à travers l'Europe et vivent dans des conditions inacceptables. C'est l'un des points de vue convergents en Europe : nous devons tout simplement faire quelque chose à ce sujet", explique le Premier ministre suédois Ulf Kristersson.

La situation économique et les relations avec la Chine sont aussi à l'ordre du jour de ce sommet qui se déroule sur deux jours.

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