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Pas d’unanimité européenne sur la politique migratoire

La salle de réunion à Bruxelles des dirigeants de l'UE
La salle de réunion à Bruxelles des dirigeants de l'UE Tous droits réservés  Geert Vanden Wijngaert/AP
Tous droits réservés Geert Vanden Wijngaert/AP
Par Euronews
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Les dirigeants de l’UE, réunis jeudi et vendredi à Bruxelles, se sont quittés sur un constat d’échec. La Pologne et la Hongrie refusent le compromis adopté début juin par les ministres de l’Intérieur.

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La politique migratoire a une nouvelle fois divisé les dirigeants de l'UE. La Pologne et la Hongrie ont bloqué le débat avec pour résultat l'impossibilité pour les 27 de parvenir à une position officielle commune à l'issue du sommet européen.

Les chefs d'Etat et de gouvernement n'ont pas réussi non plus à s'entendre sur la dimension extérieure de la migration, même si le principe de négociations avec les pays tiers rassemble un large consensus entre les capitales.

"La meilleure façon de résoudre l'impact de la migration irrégulière à l'intérieur de nos frontières est de renforcer la coopération entre les pays de l'Union, les pays de transit et les pays d'origine. Il s'agit là d'une question de sens commun", insiste le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, dont le pays occupera à partir de samedi la présidence semestrielle du Conseil de l’UE.

Budapest et Varsovie se sont emparées de cette question pour exprimer leur mécontentement à l'égard de l'accord conclu au début du mois de juin en vue de partager l'effort entre les 27. Les deux pays avaient voté contre, mais une majorité qualifiée avait permis de valider le compromis.

La Pologne annonce maintenant la tenue d'un référendum.

Les Polonais doivent pouvoir "dire s'ils veulent un pays sûr, s'ils veulent de telles images qui nous parviennent de certaines villes de la banlieue de l'Europe de l'Ouest", défend Mateusz Morawiecki, Premier ministre polonais.

L'Ukraine est l'autre dossier qui a longuement occupé les dirigeants européens. Les 27 ont répété qu'ils poursuivront leur soutien à Kyiv autant qu'il faudra. Autrement dit, l'UE s'engage en faveur d'un soutien financier à long terme et travail sur des garanties de sécurité.

La Commission européenne a aussi promis de poursuivre ses travaux pour trouver une solution juridique concernant l'emploi des avoirs russes gelés afin de financer la reconstruction du pays envahi par les forces russes.

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