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L'OTAN réaffirme son soutien indéfectible à l'Ukraine

Joe Biden au sommet de l'OTAN à Washington.
Joe Biden au sommet de l'OTAN à Washington. Tous droits réservés Stefan Rousseau/AP
Tous droits réservés Stefan Rousseau/AP
Par Shona MurrayJean-Phiippe Liabot
Publié le Mis à jour
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Les 32 pays membres de l'OTAN ont annoncé la fourniture de cinq nouveaux systèmes de défense aérienne Patriot à Kyiv, ainsi que des premiers avions de chasse F-16 cet été.

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Au cours du sommet qui vient de s'achever à Washington, une nouvelle série de promesses ont été faites à Kyiv, alors que la Russie continue de bombarder des zones civiles, en prenant notamment pour cible un hôpital pour enfants en début de semaine.

Ils ont annoncé la fourniture de cinq nouveaux systèmes de défense aérienne Patriot et l'annonce conjointe par les États-Unis, les Pays-Bas et le Danemark que les premiers avions de chasse F-16 seraient aux mains des pilotes militaires ukrainiens avant la fin de l'été.

Euronews a rencontré Edward Arnold, il est chercheur spécialisé en sécurité au RUSI, un laboratoire d'idées britannique.

Edward Arnold, chercheur au RUSI
Edward Arnold, chercheur au RUSIEuronews

Edward Arnorld :

"Je pense que les systèmes Patriot sont très importants car ils sont capables d'intercepter des missiles hypersoniques, qui sont ceux qui endommagent le plus les infrastructures civiles et nationales critiques de l'Ukraine. Mais il ne s'agit pas seulement des lanceurs. Il s'agit du nombre d'intercepteurs. Il s'agit également des munitions. Et cela devra être une exigence permanente pour les Ukrainiens.

Quant aux F-16, ils seront très, très précieux pour les Ukrainiens, mais ils ne changeront pas la donne. Ils ne permettront pas, à eux seuls, à l'Ukraine de reprendre beaucoup de territoire dans un avenir proche."

Euronews : Nous avons vu des images horribles. Des attaques contre des hôpitaux, où en sommes-nous sur le champ de bataille à l'Est ? Et d'une manière générale, la situation est-elle aussi grave qu'il y a quelques mois ?

Edward Arnold :

"Commençons par l'attaque. Je veux dire que le Kremlin a délibérément décidé de frapper le lundi, avant le sommet, pour essayer d'entrer dans le cycle de l'information et de montrer à ceux qui, en Europe, étaient plus timides à l'égard de l'Ukraine et de l'adhésion de l'Ukraine et d'un rôle plus important de l'OTAN dans la guerre, qu'il est possible d'escalader le conflit. Il s'agit de leur dire que c'est à cela que pourrait ressembler l'escalade dans leurs propres pays.

Je pense que cela s'est probablement retourné contre eux dans la mesure où les systèmes Patriot et les autres systèmes de défense aérienne ont été fournis et que l'OTAN s'est levée pour dire, vous savez, ce n'est absolument pas acceptable si vous leur donnez les munitions et les capacités, ils sont plus qu'heureux de tenir le terrain. Ils sont plus qu'heureux de subir des pertes massives.

Mais les Russes en subissent davantage. Vous savez, au cours des six dernières semaines, il semble qu'en moyenne 1 200 Russes soient morts, tués ou blessés sur le champ de bataille. Cela représente un groupe de combat par jour, mais ils sont toujours à l'offensive. Cela montre à quel point la situation sur le terrain est difficile en ce moment."

Assurer un soutien pérenne à l'Ukraine

L'une des ambitions de ce sommet était de rendre permanent ou d'institutionnaliser le soutien militaire de l'OTAN à l'Ukraine afin qu'à l'avenir, l'armée ukrainienne puisse disposer d'une source fiable d'armes, de systèmes de défense aérienne et que ses soldats soient correctement formés.

Mais une autre raison est que si Donald Trump revient à la Maison-Blanche, il lui sera plus difficile de mettre fin ou d'inverser la trajectoire de l'Ukraine au sein de l'OTAN.

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