Les faits se sont produits vers 19h30 sur l'avenue du Père-Lachaise (20e). Le conducteur de la voiture a pris la fuite, mais a été interpellé plus tard, ivre.
PUBLICITÉUne personne est morte et six autres ont été blessées, dont trois en urgence absolue : voici le triste bilan du mercredi soir dans le XXe arrondissement de la capitale, lorsqu'une voiture fonce sur la terrasse du restaurant Le Ramus.
Une source policière, citée par BFM-TV, indique que la trajectoire de la voiture sur la terrasse aurait été accidentelle.
"On a entendu un bruit effroyable. Une voiture est rentrée directement dans la terrasse du café du Ramus", raconte à TF1 un témoin, qui se trouvait à proximité de la scène. "Toutes les chaises ont volé autour. Il y avait des personnes au sol", abonde une femme, également dans la zone.
« J’ai vu la voiture arriver rapidement et foncer sur la terrasse du Ramus », raconte la voix tremblotante au Parisien la gérante d’un restaurant voisin. « Je suis partie en courant. J’ai vu des gens par terre, j’ai vu une horreur… Je suis déboussolée. Ça fait 40 ans qu’on est là, la rue a toujours été calme, c’est horrible », poursuit-elle.
Selon une source policière, le conducteur a d'abord pris la fuite à pied, mais le passager du véhicule a été interpellé sur place. Ce dernier était positif aux stupéfiants et à l'alcool, a indiqué cette même source à TF1.
Plus tard, une source policière a indiqué au Figaro que le conducteur était en état d’ébriété et aurait perdu le contrôle de son véhicule. Il a pris la fuite à pied avant d’être interpellé dans la soirée par les forces de l’ordre. Il a été placé en garde à vue pour «homicide involontaire, blessures involontaires par conducteur et mise en danger», a précisé le parquet.
Un important dispositif policier a été déployé dans le quartier. Des militaires de la force Sentinelle et de nombreux camions de pompiers étaient également sur place. L’avenue du Père-Lachaise était bouclée et de nombreux habitants ne pouvaient pas, pour un moment, pas rentrer chez eux, précise Le Parisien.
Si la thèse de l'attentat était écartée mercredi soir par les enquêteurs, relève le Figaro, ce drame rappelle les attaques du 13 novembre 2015, dont certaines avaient visé des terrasses de l'est parisien.
Ces faits interviennent à moins de dix jours de l'ouverture des Jeux Olympiques, pour lesquels quelque 35.000 policiers et gendarmes et 18.000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour, précise le quotidien.