La Cour constitutionnelle a annulé le vote présidentiel vendredi et a déclaré que l'ensemble du processus devrait recommencer.
En Roumanie les partis pro-européens ont conclu un accord pour garantir une majorité pro-européenne au Parlement ainsi que la formation du nouveau gouvernement, ce qui pourrait permettre d'écarter la droite dure.
Cet accord intervient après que la plus haute juridiction du pays a annulé le scrutin présidentielles en raison d'accusations d'ingérence de la part de la Russie. Le second tour, qui devait opposer dimanche, Elena Lasconi, la candidate proeuropéenne, à son adversaire prorusse Călin Georgescu n’a donc pas eu lieu.
Selon une déclaration commune, les partis envisagent même de soutenir un candidat unique à l'élection présidentielle.
Le scrutin parlementaire a été organisé entre les deux tours de l'élection présidentielle, au cours de laquelle le candidat d'extrême droite Călin Georgescu est sorti d'une relative obscurité pour devenir le favori de choc en faisant campagne sur le réseau social TikTok.
La Cour constitutionnelle a annulé le vote présidentiel vendredi et a déclaré que l'ensemble du processus devrait recommencer. Le nouveau gouvernement devra établir un nouveau calendrier pour l'élection présidentielle.
Cette décision a suscité des réactions mitigées. Le chef de l’extrême droite, Alliance pour l'unité des Roumains, a déclaré que "l'annulation constituait une attaque contre la démocratie".
Le mandat de l’actuel Président, qui devait se terminer le 21 décembre, sera prolongé jusqu’à ce que son successeur prenne ses fonctions.