Sarajevo, encore parmi les villes les plus polluée au monde. Un brouillard composé de particules fines a envahi la ville. En cause notamment des milliers de foyers chauffés au charbon et au bois.
Depuis quelques jours, Sarajevo est enveloppée d’un épais brouillard composé de particules fines, le smog.
La pollution atmosphérique a atteint un niveau tel que les habitants ont été invités à limiter leurs déplacements et de nombreux vols ont été annulés.
La capitale de la Bosnie-Herzégovine est une nouvelle fois dans le trio de tête des villes les plus polluées au monde.
Un triste record qui plonge les habitants dans l’inquiétude.
"C'est horrible, nous nous étouffons, en particulier ceux qui souffrent de problèmes cardiaques. Je peux à peine respirer, vous voyez comme j'ai du mal à parler. C'est une catastrophe. Et personne ne fait rien", explique Hajra Subasic, une habitante de la capitale.
"C'est encore pire dans nos appartements, parce que le chauffage est allumé, et il assèche l'air, l'oxygène. On ne peut même pas ouvrir la fenêtre", explique Nada, une hautre habitante.
Ce brouillard toxique est dû notamment à la circulation automobile, avec d’anciennes voitures diesel, mais aussi les centrales à charbon.
En effet, comme d’autres villes des Balkans, Sarajevo est traditionnellement polluée les mois d’hiver, car des milliers de foyers sont chauffés au bois et au charbon.
En conséquence, la qualité de l’air, souvent qualifiée de “dangereuse” par des organismes de contrôle est à l’origine de nombreux décès chaque année.