Le ministre de la Transition écologique a exclu les défaillances de couverture, de réserve ou d'infrastructure du système électrique.
La ministre de la Transition écologique du gouvernement espagnol, Sara Aagesen, a révélé ce mercredi 14 mai, devant le Congrès des députés espagnols les premières données concrètes sur la panne d'électricité qui a touché la péninsule ibérique à la fin du mois d'avril. Elle a expliqué que les premières pannes de production d'électricité étaient localisées dans trois provinces : Grenade, Badajoz et Séville.
Lors de son intervention en séance plénière, en réponse à une question du porte-parole du Parti Populaire, Borja Sémper, Sara Aagesen a indiqué que l'enquête en cours a permis d'écarter plusieurs hypothèses, dont celle d'un problème de couverture, d'un problème de secours ou d'un problème de taille des réseaux.
"Le gouvernement travaille avec rigueur et ne fait pas d'hypothèses, parce que c'est ce que le peuple espagnol mérite. Rigueur et vérité", a-t-elle précisé.
Bien que plus de deux semaines se soient écoulées depuis la panne, il s'agit des premières conclusions claires rendues publiques. La vice-présidente a rappelé qu'il s'agit d'une "enquête extrêmement complexe", car "des millions de données" sont analysées.
Dans le même temps, le ministre a souligné que, selon les données disponibles, une demi-heure avant la panne, "deux oscillations du système ibérique avec le reste du continent européen" ont été enregistrées. Cette observation coïncide avec les rapports préliminaires du Réseau européen des gestionnaires de réseaux de transport d'électricité (ENTSO-E), qui a signalé "deux périodes d'oscillations de puissance et de fréquence dans la zone synchrone de l'Europe continentale".
La ministre de la Transition écologique du gouvernement espagnol a assuré que le gouvernement continuerait "sans relâche" à "identifier les causes" de cet incident "extrêmement complexe" qui, selon lui, "ne nécessite pas de recettes simples".