Boris Pistorius (SPD) est arrivé jeudi matin dans la capitale ukrainienne. Sa visite intervient alors que les négociations entre l'Ukraine et la Russie sont au point mort.
Le ministre de la Défense Boris Pistorius est arrivé à Kyiv jeudi matin. La visite n'avait pas été annoncée pour des raisons de sécurité.
Le ministre du SPD veut se faire une idée de la situation actuelle et discuter avec des représentants du gouvernement d'une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine.
Le programme prévoit notamment une rencontre avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et un dépôt de gerbes dans le centre-ville en hommage aux soldats tombés au combat.
On ne sait pas si la forme que prendra la poursuite du soutien militaire sera annoncée. Lors de sa première visite officielle en Ukraine, le chancelier Friedrich Merz (CDU) a annoncé que les livraisons d'armes allemandes à l'Ukraine seraient désormais secrètes.
La raison de ce secret est de laisser la Russie dans l'incertitude quant aux armes avec lesquelles l'Allemagne soutient l'Ukraine. Cette procédure est appelée "ambiguïté stratégique".
Demande d'une partie du SPD : plus de diplomatie, moins d'armement
Mercredi, le magazine Stern a fait état d'un manifeste rédigé par plusieurs personnalités politiques du SPD. Des discussions avec la Russie ont été demandées. Les auteurs ont qualifié d'"irrationnelles" les dépenses accrues de l'OTAN et ont également critiqué le déploiement de missiles américains à moyenne portée en Allemagne.
Le "manifeste" a été signé entre autres par Ralf Stegner et Ralf Stegner.
Les critiques sont venues de la direction du parti et du ministre de la Défense, qui a reproché à ses camarades de "perdre le sens des réalités".
"Ce document est un déni de réalité. Il abuse du désir des habitants de notre pays de mettre fin à la terrible guerre en Ukraine. Après la paix", a déclaré Pistorius à l'agence de presse allemande (dpa).